Depuis samedi dernier, des médecins du service des urgences du CHPF de Taaone sont dépêchés à l’Ifremer de Vairao. Un poste médical avancé y est installé pour administrer les premiers soins en cas de blessures des surfeurs en lice aux JO. Jusqu’à quarante victimes peuvent être prises en charge simultanément.
« On a 6 remorques que l’on peut projeter de façon très rapide dans lesquelles il y a des brancards et des malles pour la perfusion des médicaments de premiers secours pour prendre en charge immédiatement les victimes pour pouvoir les évacuer », explique le chef du service des urgences du CHPF, Tony Tekuataoa.
Dans le cas de blessés graves, nécessitant une évacuation rapide vers l’hôpital de Taaone, des zones d’évasan par hélicoptère ont été identifiées. C’est le cas du stade de football de Teahupo’o, du Domaine Rose, ou encore de la marina de Vairao. Et une fois au CHPF, les victimes seraient prises en charge par une filière dédiée.
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« On a veillé à ce que les équipes des urgences soient absolument au complet en bloquant les congés en amont », indique Jean-Marie Savion, le directeur de l’administration générale et des sécurités au sein de l’hôpital.
En outre, les « services qui pourraient être sollicités en cas d’accident d’un compétiteur » seront « complément dotés afin « qu’il n’y ait aucune difficulté à accueillir, quelle que soit l’heure, un blessé nécessitant une prise en charge importante ».
De bonnes conditions de houle sont attendues ce week-end dans la passe de Hava’e pour les deux premières journées de compétition. Des vagues de deux mètres, voire plus, sont annoncées sur certaines séries.
Les équipes médicales pourraient donc rapidement être mises à l’épreuve. Ce que personne ne souhaite toutefois.