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L’élite du triathlon en guest-stars au X-Terra 2024

De gauche à droite : Arthur Serrières, Mark Allen et Jean-Michel Monot (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

C’est le dernier chapitre pour boucler les 3 courses de l’année siglées X-Terra. Et pour l’occasion, le gratin de la discipline est au rendez-vous. Arthur Serrières vient de décrocher en Italie pour la troisième année consécutive, le titre de champion du monde. Après avoir dominé la saison, cette course sous les tropiques, c’est du plaisir avant tout : « Ce n’est pas parce qu’on est dans une destination de rêve qu’il n’y aura pas d’enjeu. Après, c’est sûr qu’en fin de saison, comme ça, c’est vraiment, entre guillemets, le plaisir et l’aboutissement d’une saison qui est déjà réussie pour moi. Il peut y avoir de la boue, un parcours dur, et même s’il faut pousser pendant deux heures, je pousserai pendant deux heures, parce que, franchement, c’est fabuleux d’être ici ».

Autre champion et pas des moindres : Mark Allen, qui parraine cette course. Le triathlète américain retraité comptabilise pas moins de 9 podiums d’Ironman à Hawaii, et 10 victoires au triathlon de Nice. Légende sportive dans les années 80 et 90, il partage sa philosophie avec la nouvelle génération : « J’aime côtoyer ces nouveaux athlètes, et voir l’enthousiasme qu’ils ont pour leur sport et comment ils se découvrent dedans, et dans ce qu’ils ont en eux-mêmes. Quelle est ma force en tant que jeune compétiteur ? Comment je peux être meilleur que tout le monde ? ».

1,5 km de nage, 34 kilomètres de VTT et 10 de course à pied, dans un décor grandiose. La nouvelle génération de triathlètes professionnels a déjà fait les premières reconnaissances. Entre racines, boue, et courbes fuyantes, la chaleur et l’humidité seront des difficultés supplémentaires tout au long des 3 épreuves. « Je reviens des championnats du monde où il a fait froid. Et donc là, il faut se réadapter à un climat qui est tropical, avec beaucoup de chaleur, beaucoup d’humidité. Donc c’est vrai qu’il faut prendre en compte une hydratation un peu plus importante » admet Emma Ducreux, triathlète et représentante des athlètes Elite sur X-Terra.

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« En fait, sans s’en rendre compte, sur la première heure de course, avec l’adrénaline de la course, du dossard etc., on a vite fait de monter bien en température, bien dans le rouge. Et une fois qu’on a atteint cette limite-là, après, finir la course, c’est beaucoup plus compliqué. (…) Il y a, je pense, autour de trois heures d’effort, donc c’est vraiment long » ajoute Maxim Chané, triathlète et champion du monde du X-Terra Short Track.

Le X-Terra, c’est un esprit de compétition et d’amitié où se mêlent champions et sportifs moins aguerris Apres 17 années aux commandes de défis sportifs à Tahiti et Moorea, l’association VSOP passe le flambeau. Avec sa connaissance du terrain et son réseau, elle soutiendra le prochain organisateur. « Il y avait une vingtaine de coureurs à l’époque. Là, maintenant, on est près de 260 sur le triathlon. Sur une journée, on est plus de 1500 sur le X-Terra-Trail. Je pense qu’on a effectivement mis le doigt dans quelque chose qui correspond bien à cette nature polynésienne et à cette envie de se surpasser » indique Jean-Michel Monot, président du VSOP-XO.

Lesley Paterson souhaite vivre l’expérience X-Terra une nouvelle fois. L’Écossaise triple championne du monde 2011-2012 et 2018 est un exemple de détermination. Elle avait participé à l’édition 2015.  En plus de sa carrière, elle est la scénariste du film « A l’ouest, rien de nouveau », qui a remporté 4 Oscars l’an dernier. Inspirante et déterminée, cette championne vise une nouvelle victoire : « Quand je vais me mettre sur la ligne de départ, je vais essayer de gagner. Je suis comme ça !  J’ai un animal à l’intérieur de moi. Mais ce n’est pas que ça… Mais ce qui est plus important, ce n’est pas l’expérience ce sont les gens, l’amour, l’amitié, la joie, les rires, après l’arrivée« .

Autre réussite pour l’association VSOP : au fil des années, l’association a su capter l’engouement des Polynésiens pour les sports nature et faire monter le niveau. Plusieurs athlètes locaux ont ainsi pu participer au championnat du monde X-Terra.

> Plus d’informations sur la compétition ICI

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