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Les ferristes Polynésiens en entraînement avec le top français

Tepa Teuru, champion de France de bras de fer, en action (Crédit : TNTV)

La technique prend le pas sur la force brute. Ancien top 20 mondial du bras de fer, Aymeric Pradines est au fenua pour prodiguer ses conseils et amener les compétiteurs Polynésiens vers l’excellence. Tout est revu au détail près, de la posture du corps à la position des doigts.

« Selon comment est placé le corps, comment est placée la main, on va pouvoir utiliser telle ou telle technique, s’adapter à l’adversaire et à sa force pour le contrer, détaille Aymeric Pradines, président de la fédération française de force. Quand on sait cela, on peut mettre l’adversaire en difficulté et l’empêcher d’appliquer sa technique. Comme un sport de combat, il y a tous ces paramètres, il y a un échange avec l’adversaire » .

Chaque détail compte. Et même quand on est champion de France de bras de fer comme Tepa Teuru, on peut toujours apprendre auprès des meilleurs. « C’est là que j’ai compris jusqu’à l’importance du petit doigt ! sourit-il. Nous, on a l’habitude de travailler les biceps, de forcer comme des bourrins, mais là c’est un travail vraiment ciblé sur toute la main, du petit doigt au pouce. Il nous a carrément ouvert un autre monde » .

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« On peut avoir des champions de niveau mondial ici, il y a le potentiel »

Aymeric Pradines, ancien top 20 mondial du bras de fer

Aymeric Pradines est en charge du bras de fer français depuis 2019. Aujourd’hui, il existe une quarantaine de clubs en métropole et en Outre-mer. Pour développer ceux des îles éloignées, Le grand patron de la FFF apporte son expertise au fenua pour consolider les bases.

Aymeric Pradines, ancien athlète et président de la Fédération française de Force, donne ses conseils aux ferristes du fenua (Crédit Photo : TNTV)

« On va dire qu’on a des athlètes qui ont de la force, mais on a un gros manque de technique, analyse Stéphane Serre, membre de la Commission Tahitienne de bras de fer. Le fait qu’il nous initie aujourd’hui nous remet en question sur nos entraînements. C’est le seul moyen de pouvoir évoluer » , conclut-t-il. « On peut avoir des champions de niveau mondial ici. Il y a le potentiel » , assure Aymeric.

La Polynésie française compte près de 60 licenciés. Une nouvelle catégorie dédiée aux jeunes de moins de 18 ans a même vu le jour cette année. En perspective des championnats de France l’an prochain, la commission tahitienne commence à constituer sa sélection.    

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