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Quand le programme Maita’i Sport Santé inspire la Délégation aux Outre-mer

Le concept : pendant 4 mois, un programme adapté à chaque candidat leur permet de faire du sport en toute sécurité et d’en tirer tous les bénéfices.

Lancé en 2017, le programme Maita’i Sport Santé attire de plus en plus de personnes à la recherche d’une activité sportive adaptée à leur état de santé. Des séances simples et ludiques afin de déclencher chez les patients l’envie de se dépenser et par la même occasion améliorer leur santé.

« Tous les exercices sont adaptés, explique Benjamin Hinniger, coach sportif du programme. Au fur et à mesure, les patients se connaissent, donc ils savent les adapter eux-mêmes. Mon rôle est de les rendre autonomes dans la pratique du sport, pour qu’ils continuent. »

Le sport devient un outil thérapeutique conseillé par les médecins. Cependant le programme Maita’i Sport Santé reste un dispositif transitoire vers une pratique régulière des activités physiques pour lequel chaque patient n’a droit qu’à deux sessions.

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La dernière session vient de s’achever. La prochaine campagne démarrera à la rentrée d’août. Benjamin souhaite d’ailleurs ouvrir les inscriptions aux personnes atteintes d’une maladie qui ne figure pas dans la liste des personnes éligibles au programme.

« On va vous piquer plein de choses que vous avez mis en place et qui semblent fonctionner très bien »

Maud Petit, vice-présidente de la Délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale et députée du Val-de-Marne
Maud Petit. (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

La vice-présidente de la Délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale, Maud Petit, est en Polynésie pour une mission sur le sport et la santé. Invitée sur notre plateau, elle a confié avoir « découvert » au fenua « des programmes sur le sport et la santé extraordinaires et que je n’ai pas encore découverts ailleurs en outre-mer et même pas en métropole. J’ai fait beaucoup d’auditions depuis mardi dernier, où je suis arrivée, et on va vous piquer plein d’idées, plein de choses que vous avez mis en place depuis 2017 notamment, et qui semblent fonctionner très bien. »

En marge de cette mission polynésienne, elle nous apprend que des auditions sont également menées à Paris, « et elles doivent se poursuivre jusqu’au mois d’octobre où on va rendre un rapport. (…) Et ce que nous aurons observé ici, on va pouvoir peut-être le dupliquer, le proposer pour les autres territoires et départements d’outre-mer. C’est le but de la mission. »

Quant à savoir comment ce type de programme pourrait pérenniser dans d’autres outre-mer avec les moyens dont ils disposent, celle qui est aussi députée du Val-de-Marne explique : 

« J’observe beaucoup ce que vous avez mis en place ici. Une première chose, il faut que les pouvoirs publics se sensibilisent à cette question, et c’est déjà le cas ici. Il y a plusieurs initiatives qui sont mises en place par des associations et par la CPS, comme le CPS Challenge. Tout ça mérite d’être financé. Il y a quelque chose de très intéressant qui a été fait en Polynésie, qui sera peut-être un peu plus difficilement applicable en métropole, c’est la taxation de certains produits alimentaires et avec l’argent récupéré par ces taxes, un fonds qui a été mis en place et qui permet d’alimenter des initiatives comme l’entreprise active, l’administration active et plusieurs initiatives comme le Maita’i. Donc ça c’est très important puisque votre assurance maladie permet de financer ce genre de projet et c’est peut-être par ce biais là qu’on va pouvoir y arriver ailleurs. »

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