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Seulement 3 jeunes en section « surf espoir » pour la prochaine rentrée

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Pour la première partie du concours d’entrée, les candidats doivent démontrer leur maîtrise sur le spot de Taharuu devant l’œil avisés des deux experts : Hira Teriinatoofa et Olivier Napias. Des conditions difficiles ce jeudi avec un plan d’eau agité, de grosses vagues et beaucoup de courant. Mais heureusement, ces paramètres seront pris en compte durant la notation. « Il faut qu’ils maîtrisent un peu toutes les manœuvres de base, qu’ils soient à l’aise dans l’eau, qu’ils surfent correctement les deux côtés de la vague… L’objectif c’est, pendant 3 ans, les faire progresser et de les emmener à un niveau de compétition » précise Olivier Napias, coach dans la section « surf espoir ».

Aujourd’hui, seuls deux candidats étaient présents, le troisième vivant à Huahine. Étant connu dans le milieu des compétitions, il a été directement sélectionné. Cette année, l’effectif est moins fourni : 3 surfeurs contre 14 l’an dernier. Une situation due à la crise sanitaire et au chamboulement de l’année scolaire, et qui remet donc en question la survie de ces sections financées par la Fédération tahitienne de surf (FTS). « Entre le Covid et la fermeture des frontières, on ne sait pas s’il y aura la Teahupoo Pro cette année, on nous a demandé d’attendre jusqu’au mois prochain. Si la Teahupoo Pro ne se fait pas, on ne pourra plus subventionner ces formations. Déjà, on a dû mettre notre secrétaire de bureau en cessation de contrat parce que financièrement, on ne peut plus assurer. Ce serait vraiment dommage car au départ, cette formation a été mise en place pour éviter le décrochage scolaire et pour permettre à nos surfeurs d’aller au haut niveau, et pourquoi pas de se présenter au bac avec l’option surf » explique Ingrid Leboucher, représentante de la FTS.

Après le test physique, direction le lycée de Papara pour l’entretien oral. Les candidats sont évalués sur leur motivation et leur parcours scolaire. « On ne peut pas dissocier le parcours sportif du parcours scolaire. S’il y a une défaillance de l’un, le candidat ne peut pas poursuivre » déclare Thierry Cornillaud, proviseur du lycée Tuianu Legayic.

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Il existe deux sections de surf au fenua. La deuxième est située au lycée de Mahina. Mais l’avenir de ces structures est encore incertain. Il ne reste plus qu’à espérer que les Jeux Olympiques de 2024 qui se dérouleront à Teahupoo feront pencher la balance…

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