Tahurai cumule les titres et les victoires. En 2012 il a remporté le titre de la plus grosse vague au monde. Un concours organisé par un magazine. En 2014 il a remis son titre en jeu et est arrivé deuxième de la compétition. Cette récompense lui a tout de même laissé des séquelles : vertèbres déplacées, muscles déchirés, disques broyés… « Tu regrettes quand même quand le docteur te dit que tu ne vas pas pouvoir être à l’eau dans les prochains 6 mois », déclare-t-il toujours avec le sourire.
Atteindre ce niveau de professionnel dans cette discipline n’est pas chose facile. Sacrifices physiques, mais aussi discipline et entraînements quotidiens sont de mise. « Les gens voient le surfeur comme quelqu’un peut-être de paresseux, mais pour essayer de percer tu ne fais pas que surfer. À côté tu as des sacrifices à faire », déclare Tahurai. « C’est être prêt physiquement, mentalement. C’est faire attention à ce que tu manges, c’est de l’entraînement tous les jours, c’est faire parler de soi, s’occuper de son image », explique-t-il.
Tahurai Henry compte poursuivre sa carrière chez lui à Teahupoo. Il souhaite également valoriser la commune. « C’est un endroit qui pourrait devenir bien touristique » pour le jeune homme qui cite les randonnées, grottes à découvrir… « Il n’y a pas que la vague » à Teahupoo.
Tahurai et d’autres amoureux des vagues montent une association pour aider d’autres body boarder et surfeurs à lancer leur carrière.