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Tour de Tetiaroa 2020 : le classement

Les passionnés de voile se sont engagés le 30 mai dans une course qui dure entre 7 et 11 heures. Au départ de la Pointe Vénus samedi matin, ils devaient se rendre jusqu’à Tetiaroa, y faire le tour et revenir à la passe de Taaone, où se trouvait l’arrivée. Différents facteurs comme le départ, la maîtrise de la course ou encore les conditions météorologiques étaient pris en compte.

« C’est un système de départ à la cloche, c’est-à-dire que les plus petits partent avant parce qu’on estime qu’ils mettent plus de temps à arriver, et les plus rapides après. Ce système permet d’avoir un regroupement de la flotte au point le plus loin de Tahiti. (…) La vitesse joue un rôle primordial car c’est un run de vitesse, le vent est perpendiculaire au bateau, c’est tout droit et il n’y a pas tant d’options que ça donc du coup on règle bien ses voiles, on essaie de s’adapter au mieux au comportement du bateau dans la houle pour vraiment faire glisser, faire filer le bateau » explique Jessee Besson, directeur du Yacht Club de Tahiti.

Jessee Besson (Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

« Il y a ensuite une deuxième course qui se met en place sur le tour, c’est l’arrivée, puisque du coup, les concurrents arrivent de nuit, et après ils doivent naviguer avec le vent qui descend de la montagne. Une deuxième course se met alors en place et ils doivent jouer sur la tactique et la stratégie pour gagner » poursuit-il.

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Les premiers voiliers à partir n’ont pas eu de chance puisque le vent s’est fait rare. Il a fallu attendre une bonne heure pour sentir les premières brises arriver et pousser les bateaux vers le large. Parti en dernier, l’équipage de Thierry Hars arborait fièrement son catamaran flambant neuf, le « 66 », qui a effectué sa première saison à l’eau. Tout droit venu de Nouvelle-Zélande et équipé de voiles en carbone, le bateau était le favori de cette course et a pris un départ fulgurant accompagné de son adversaire principal, le « Quille de Joie » dirigé par Eric Panissard.

Finalement, le « 66 » a franchit la ligne d’arrivée le premier en 7 heures et 54 minutes, suivi du « Petit Prince » en 9 heures et 26 minutes et du « Diabolic » en 9 heures 35 minutes.

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