Au-delà des jobs, ou encore d’une baisse des nuitées pour les habitants qui accueillent les surfeurs et les organisateurs, une autre conséquence est à prendre en compte. C’est l’investissement financier de la part des accueillants. « Trois jours de compétition, il y aura un impact. Car les gens se sont préparés à recevoir les surfeurs et leur staff. Ils ont investi. Si on raccourci la compétition, il y aura un impact. »
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Du coté de Pascal Luciani, organisateur de la Billabong Pro Tahiti pour la WSL, on explique. « Sur trois jours, il est vrai que l’impact économique sur la commune est moindre. Cela change des douze jours prévus. Mais on est tributaire des aléas de la météo. C’est comme cela et pas autrement. »
La World surf League se donne douze jours maximum de période d’attente pour avoir les meilleures vagues. Et il semblerait que cette année, la fenêtre la plus favorable tombait les trois premiers jours. « Les conditions météo qui s’annoncent nous montre qu’à partir de lundi, les conditions ne sont plus favorables du tout. On ne peut rester là à attendre une embellie, alors que l’on sait très bien qu’il n’y aura rien derrière. », assure Pascal Luciani.
Etant, malgré tout une entreprise commerciale, on pourrait penser que la World Surf League soit satisfaite d’enregistrer moins de dépenses en trois jours qu’en douze. Ce serait négliger le potentiel de la vague de Teahupo’o. Plus la vague se montre sous son vrai jour, plus la compétition est suivie sur les télés et sur Internet.
Il est donc à parier que La WSL préfèrerait attendre douze jours pour avoir des vagues magiques qui généreraient beaucoup d’audience, plutôt que de terminer la compétition en trois jours dans des conditions moyennes.