C’est pourtant sans les frères Jonathan et Lorenzo Tehau que les Tahitiens avaient fait le déplacement en Mélanésie pour y affronter des Kapuls handicapés, eux aussi, par les absences du capitaine David Muta et de leur buteur Raymond Gunemba. Et les locaux se compliquaient un peu plus la tâche dès l’entame du match, l’attaquant David Browne écopant d’un carton rouge à la 22ème minute.
C’était pourtant la PNG, malgré son infériorité numérique, qui parvenait à ouvrir le score. Nigel Dabinyaba était ainsi à la réception d’un coup franc botté par Komolong et lobait de la tête le gardien Mikael Roche juste avant que ne soit sifflée la mi-temps (1:0, 45+1).
Ce but et la pause avaient le don de réveiller des Tahitiens peu inspirés. Le milieu de terrain Sylvain Graglia sonnait la révolte des Guerriers de Fer (Toa Aito) en concluant au point de penalty une action initiée côté gauche par Teaonui Tehau (59’, 1:1). A dix et sans jamais fermer le jeu, les Papouasiens tentaient bien de reprendre ensuite l’avantage, mais Graglia faisait la différence à cinq minutes du terme sur une contre-attaque parfaite (1:2, 85’).
L’écart se creusait dans les arrêts de jeu. Teaonui Tehau mettait définitivement à l’abri les siens (1:3, 90+3′) tandis que la Papouasie-Nouvelle-Guinée perdait à la fois son gardien Ronald Warisan, touché à un genou… et des points importants sur la route de Russie 2018.
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