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Arue et Pirae veulent améliorer leur réseau d’assainissement

Photo d'illustration (crédit photo : archives Tahiti Nui Télévision)

5 milliards de Fcfp, c’est la somme nécessaire pour l’assainissement collectif entre Arue, Pirae et Papeete. Ce vendredi matin, le syndicat intercommunal a présenté la fin de l’étude sur le réseau de collecte d’eaux usées. Ce dernier s’étendrait sur 16 km, dont 10 km en réseau gravitaire, c’est-à-dire par simple utilisation de la pente.

11 postes de refoulement et 171 branchements sont prévus depuis le rond-point de Erima jusqu’à la station d’épuration de Fare Ute. Ainsi, le réseau d’assainissement d’Arue et Pirae sera relié à celui déjà existant de Papeete. Les communes espèrent boucler le financement avec les banques, le fonds européen de développement et l’Etat.

« La deuxième très grosse difficulté, ça va être la mise en œuvre technique avec des travaux de grosse ampleur. Des travaux de nuit essentiellement, sur des voies de circulation denses. Il y a toutes les entreprises qu’il faut localement pour répondre à ce genre de travaux donc ça a déjà été fait auparavant, notamment à Papeete sur le front de mer », explique Stéphanie Pourlier, directrice du syndicat intercommunal d’études. « Construire une station d’épuration, celle de Papeete, elle a coûté plusieurs milliards. Donc déjà, les réseaux, ça coûte très cher. Donc effectivement, quand on peut mutualiser – et aujourd’hui, c’est le cas, c’est possible -, il ne faut pas s’en priver ».

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Le syndicat intercommunal et les communes de Arue et Pirae mettent l’accent sur l’environnement et sur un service de meilleure qualité. Edouard Fritch, président du Pays et maire de Pirae dit avoir « mis de côté tout ce qui nous sépare, tout ce qui est politique, pour regarder l’intérêt des deux communes, l’intérêt général. Et surtout regarder l’avenir de ce Pays, parce qu’on parle d’assainissement, on parle de protection de notre nature. Mais aussi, et il ne faut pas l’oublier, de protection de nos lagons, puisque vous savez que, les eaux qui ne sont pas traitées et qui s’infiltrent dans le sol, se retrouvent nécessairement un jour dans les lagons. Et c’est la raison pour laquelle nos récifs sont en train de mourir petit à petit ».

La durée des travaux est estimée à 3 ans à compter de la fin de l’année 2022. Papeete va se joindre au projet puisque la station d’épuration de la Papeava à Fare Ute a été retenue.

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