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Nouveau don pour le projet Te Vai-ete api : de l’espoir pour les SDF

(crédit photo / Tahiti Nui Télévision)

Du pain, des fruits, du café : de quoi réchauffer et restaurer ceux qui n’ont pas de toit. Chaque jour, à l’heure du repas, les abords du presbytère de la capitale se transforment en cantine ouverte. Mais ce matin, le petit déjeuner avait une saveur particulière. Un don de 20 millions de Fcfp vient soutenir le projet du nouveau centre de jour d’accueil Te Vai-ete.

« C’est important car à titre personnel, je voulais vraiment donner un coup de main à Père Christophe parce que, si nous les chefs d’entreprise, on ne fait pas un effort, Père Christophe aura du mal à arriver », confie Albert Moux, l’homme d’affaires à l’origine du généreux don de 20 millions de Fcfp.

Un véritable coup de pouce pour le Père Christophe, porteur du projet, qui le voit se concrétiser lentement. « D’ici la semaine prochaine, on a encore une rencontre avec notre architecte. Et on devrait pouvoir poser la demande de permis de construire dès la semaine prochaine ou la semaine d’après ».

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Et ce geste de solidarité nourrit aussi l’espoir des habitués des lieux, à l’instar de Titaua. Sans-abris et bénévole à la fois, elle aide chaque jour à la confection des repas.

« En ce moment, c’est un peu compliqué. De ne pas avoir de toit, de ne pas pouvoir se doucher, l’hygiène, tout ça. C’est vraiment difficile. La chance que nous avons, c’est Père Christophe », confie Titaua. « En attendant, on espère que ce centre se fera le plus vite possible. Peut-être que ce sera un nouveau pas pour nous. On a besoin d’un peu plus d’espoir en fait ».

Aujourd’hui, selon Père Christophe, entre 250 et 300 personnes sont à la rue de « manière permanente ». Et parmi eux, de plus en plus de cas psychiatriques lourds. Une situation alarmante qui n’échappe pas à Père Christophe.

« Quand on parle de personne, il y a à la fois la santé, la nourriture, l’alimentation, mais il y a aussi la réinsertion. Mais, de le faire d’une manière humaniste. C’est pas simplement « on a un problème, on veut régler le problème ». Non, c’est « on a des personnes en difficulté et on veut accompagner ces personnes pour mettre l’homme debout. »

Pour que le projet du nouveau centre sorte de terre, 100 millions de Fcfp manquent encore dans les caisses…

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