La Tahiti Pro, dernière épreuve du Championship Tour (CT, circuit mondial de surf) avant les phases finales de Lower Trestles le 7 septembre, revient gonflée à bloc. Pour l’édition 2023, la deuxième après l’interruption de la compétition pendant les deux ans de pandémie, promesse a été faite par les organisateurs de moyens plus importants que les années précédentes.
À un an de l’épreuve de surf des Jeux Olympiques de Paris 2024 à Teahupoo, l’État, pour la sécurité en mer, le Pays pour la partie logistique, et la World Surf League vont en effet tester de nouveaux procédés destinés à améliorer la compétition, avant-dernière épreuve du circuit mondial. Des bateaux et un confort supplémentaires pour les athlètes, un service de transport plus important pour circuler plus facilement sur le plan d’eau et des zones d’accès plus pertinentes pour les riders, autant de « petits plus qu’on va essayer d’apporter aux athlètes pour qu’ils soient dans les meilleures conditions possibles pendant la compétition » , résume le manager de la World Surf League (WSL) et membre de la fédération tahitienne de surf Pascal Luciani.
Plus de média et plus de staffs sont attendus, indique le comité d’organisation des Jeux. Les équipes d’OBS (Open Broadcaster Software), chargées de la captation des Jeux Olympiques, seront notamment sur place.
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Pour le fenua, ce sont aussi des retombées financières importantes. En 2022, 175 millions de francs avaient ainsi été récoltés. « On est sur des retombées directes sur la population et sur des retombées médiatiques, avance la ministre des Sports Nahema Temarii. Le sport international est financé, de manière générale à près de 60% par la commercialisation des droits TV dans le monde entier (…) La WSL a contribué au rayonnement de Teahupoo. Ce sont ces partenariats que l’on espère durables qu’il faut choyer. On a face à nous un organisme international qui a compris et qui s’adapte à la population locale. Ce n’est pas commun ».
Côté femmes, Vahine Fierro a été une nouvelle fois invitée par la WSL. Elle tentera de réitérer sa belle performance de 2022. Elle s’était inclinée face à la Costaricienne Brisa Hennessy en demi-finale.
Qui succèdera à Kauli Vaast, gagnant des trials et finaliste de la dernière édition, pour représenter le fenua ? Sauf blessure et forfait de dernière minute (le brésilien Italo Ferreira est incertain – ndlr), et si la WSL n’attribue pas de seconde wild card, le rider de Vairao devra de nouveau passer par les Trials s’il veut renouveler son exploit.