Législatives 2024 : Steve Chailloux veut mener ses projets à leur terme

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Steve Chailloux candidate à nouveau aux législatives, suppléé de Tevahitua Bordes, sous les couleurs du Tavini. Pour l’ex-député, c’est une question de logique et de respect vis-à-vis des électeurs qui l’avaient choisi pour cinq ans.

Publié le 20/06/2024 à 17:02 - Mise à jour le 21/06/2024 à 13:38

Steve Chailloux candidate à nouveau aux législatives, suppléé de Tevahitua Bordes, sous les couleurs du Tavini. Pour l’ex-député, c’est une question de logique et de respect vis-à-vis des électeurs qui l’avaient choisi pour cinq ans.


Professeur de langue tahitienne à l’université de Hawaii, où il résida 10 années. C’est à l’âge de 33 ans que Steve Chailloux décide de tout lâcher et de revenir au fenua, pour se lancer en politique.  Un choix de conviction, mais qui ne reflète pas forcément sa personnalité profonde. « C’est un Steve Chailloux qui est simple, qui n’aime pas beaucoup apparaitre en public ou à la télévision. Je suis quelqu’un de relativement discret, notamment dans les médias parce que je suis quelqu’un qui a besoin d’intimité et de mon petit cocon tout simplement. »

Mais en 2022, il est propulsé au-devant de la scène avec Moetai Brotherson et Tematai Le Gayic lors des législatives qu’ils remportent avec brio. Parti pour une mandature de 5 ans, c’est finalement au bout de 2 années que son mandat de député s’arrête pour Steve Chailloux et ses compères, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République. Une décision difficile pour le candidat qui avait pensé, un temps, ne plus se représenter. « Suite à la décision d’un homme, la décision du peuple a été cassée. C’est dans cet esprit de responsabilité qu’on s’est dit « il nous faut continuer et aller jusqu’au bout du mandat que les Polynésiennes et Polynésiens nous ont accordé ».

Une mandature et surtout des projets qu’il veut mener à leur terme. Comme ce fut le cas avec le texte sur l’enseignement des langues et des cultures régionales dans les écoles maternelles et élémentaires des académies d’outre-mer. « Il y a ce fonds d’investissement qu’on appelle CSPE, la contribution de solidarité pour l’électricité. Ce fonds d’investissement permet à l’État de contribuer pour une certaine péréquation du prix de l’électricité partout sur le territoire de la République à l’exception de la Polynésie à cause de notre statut d’autonomie. L’idée que nous avons, c’est de plaider auprès de l’État que l’argent que l’État investi dans cette caisse-là, qu’il puisse l’injecter dans notre transition énergétique. »

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Une entente indéfectible entre les députés polynésiens afin de porter efficacement leurs projets, c’est une des leçons que l’ex-député a apprises durant sa mandature.

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