Ouverture d’un institut de la ménopause à Tahiti

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Un institut de la ménopause vient d'ouvrir ses portes à Mamao. Unique en Polynésie française, ce centre médical est à l’initiative du docteur Jean-René Sandrock. Après avoir accompagné trois générations de femmes, le gynécologue et obstétricien se consacre entièrement aux patientes fragilisées par les effets indésirables de la ménopause.

Publié le 21/06/2024 à 14:31 - Mise à jour le 25/06/2024 à 12:14

Un institut de la ménopause vient d'ouvrir ses portes à Mamao. Unique en Polynésie française, ce centre médical est à l’initiative du docteur Jean-René Sandrock. Après avoir accompagné trois générations de femmes, le gynécologue et obstétricien se consacre entièrement aux patientes fragilisées par les effets indésirables de la ménopause.


Deux ans après son départ à la retraite, Jean-René Sandrock reprend du service pour aider ses anciennes patientes à passer le cap de la ménopause. Le gynécologue et obstétricien a accompagné pendant 45 ans trois générations de femmes et mis au monde des milliers de bébés. Pour lui, c’était donc une évidence d’ouvrir son institut pour traiter les multiples symptômes invalidants de la ménopause : « C’est un peu une continuité de ce que je faisais jusqu’à maintenant. Et si je peux apporter un peu de bien-être à toutes ces femmes pour soulager un peu ces misères, c’est un bien pour moi aussi ».

Bouffées de chaleur, insomnie, irritabilité, sécheresse vaginale ou encore incontinence urinaire : autant de symptômes invalidants de la ménopause qui ne sont pas suffisamment pris en charge par le monde médical : « La plupart de mes confrères n’ont pas trop le temps vu les urgences gynécologiques, de s’occuper de ce problème. Un problème qui est ‘naturel’ et universel ».

Le taote est assisté de son épouse Marie, infirmière et psychothérapeute. La ménopause est encore aujourd’hui vécue par une majorité de Polynésiennes comme un moment fragilisant et tabou : « Ce sont les hommes qui ont inculqué ça pendant des années. Et nos mères, grand-mères… ne voulaient pas aborder cet aspect parce qu’elles avaient l’impression de ne plus être légitimes dans leur féminité. Parce qu’elles avaient fait des enfants, elles avaient rempli leur rôle. Et c’était fini pour ellee. Or, c’est une nouvelle vie la ménopause avec tout ce que les nouvelles techniques nous offrent« .

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Les traitements proposés par cet institut peuvent ainsi être une opportunité pour ne plus vivre la ménopause comme une fatalité.

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