Sécurité : le GIGN a 50 ans, son antenne en Polynésie se prépare pour les JO

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Le Groupe d’intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) a 50 ans ce 16 avril 2024. Dans les territoires ultra-marins, le GIGN peut compter sur le soutien de ses antennes. L’unité de Polynésie compte 27 gendarmes spécialisés dans les interventions de haute intensité. À l’approche des Jeux Olympiques, nous avons suivi l’un des entrainements de cette force de frappe régionale.

Publié le 16/04/2024 à 5:29 - Mise à jour le 16/04/2024 à 10:04

Le Groupe d’intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) a 50 ans ce 16 avril 2024. Dans les territoires ultra-marins, le GIGN peut compter sur le soutien de ses antennes. L’unité de Polynésie compte 27 gendarmes spécialisés dans les interventions de haute intensité. À l’approche des Jeux Olympiques, nous avons suivi l’un des entrainements de cette force de frappe régionale.


Dans un bâtiment désaffecté, des gendarmes de l’antenne du GIGN s’entrainent aux techniques d’intervention. Le scénario : un individu doit être interpellé. Il s’est barricadé.

L’unité hérite de l’expérience des groupes de peloton d’intervention outre-mer. Le GIGN compte sept antennes ultra-marines, et sept autres en région en France. Elles ont été créées après les actes terroristes de 2015 et 2016, commis dans l’Hexagone.

Au fenua, l’antenne adapte ses missions au contexte du territoire. « La majeure partie de nos missions en Polynésie consistent à un appui à la police judiciaire. C’est-à-dire qu’on va intervenir au profit des services d’enquête, que ce soit la section de recherche, la brigade de recherche ou même l’office central de lutte contre les stupéfiants. Et on va intervenir sur la phase finale du dossier, quo correspond un peu aux interpellations » explique le commandant David, commandant de l’antenne du GIGN en Polynésie.

(Crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

L’antenne locale dispose des mêmes moyens que les autres unités ultra-marines. Elle vient appuyer d’autres gendarmes grâce à ses militaires spécialisés dans les interventions à risque, ou pour des missions de surveillance. Si le niveau technique et tactique est moindre que le GIGN, la mission reste d’apporter une réponse immédiate face à la grande criminalité.

Cette force complémentaire s’entraine régulièrement pour maintenir les acquis : « Chaque antenne a ses spécificités, mais on est capables, en Polynésie, d‘aller renforcer par exemple la Nouvelle-Calédonie, ou d’autres antennes qui auraient besoin. Donc, on est obligés de bosser l’ensemble de nos missions ».

Dans trois mois, ces militaires veilleront à la sécurité de l’épreuve de surf des Jeux Olympiques. Un tel événement exige des techniques particulières. Ces hommes s’y préparent en multipliant les exercices : « On s’est entraîné sur l’Aranui, où on a joué des cas de sécurité qui pourraient se présenter en bord ».

Au fil des années, les antennes du GIGN adaptent leurs méthodes avec des nouveaux outils comme les drones. Dans un autre exercice, les militaires n’ont aucun contact avec un individu armé et potentiellement dangereux. Grâce à la caméra, ils obtiennent des informations pour mieux intervenir.

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