A la sortie des cours, les membres de l’association Lag Spirit, venus des rangs de la police, des douanes et de la gendarmerie, sont donc venus chercher Valentin, 12 ans, devant son nouveau collège pour le ramener chez lui en moto. « On vient le soutenir, lui montrer qu’on est là, qu’il n’est pas tout seul« , explique Oly, le président de l’association.
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Comme Valentin, deux autres adolescents ont reçu le soutien des Lag Spirit, en région parisienne et en Normandie. Les motards protecteurs assurent qu’ils ne cherchent pas à faire peur, mais à rassurer les jeunes harcelés. « Pour avoir pris plusieurs plaintes, qui n’aboutissent pas tout le temps, on voit la détresse de ces enfants, on a envie de les accompagner et de les aider« , explique le président de l’association.
Les Lag Spirit interviennent aussi auprès des familles en les accompagnant dans les procédures pour déposer plainte, ou la rédaction des lettres envoyées au rectorat.