Tout le monde l’a déjà fait : prise d’élan, groupement des jambes, splash sur les copains hors de l’eau. La « bombe » a dorénavant son championnat du monde, organisé en Nouvelle-Zélande ce dimanche. La discipline est appelée « manu » aux pays des Kiwis. Très populaire, elle y et est pratiquée avec ferveur dans les piscines, les rivières et des sites en bord de mer à travers le pays.
Environ 5.000 Manu seront jugées pour une série d’épreuves de qualification, avant une finale en mars. Le gagnant recevra un prix de 30.000 dollars néo-zélandais (2 millions de francs tout de même).
Contrairement au plongeon olympique, où les athlètes recherchent la plus petite éclaboussure possible, les juges du Manu ont pour critère le volume et la hauteur de l’éclaboussure, ainsi qu’un son « pur » à l’impact, selon Scott Rice, organisateur du concours.
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L’ancien joueur des All Blacks Sean Fitzpatrick était au nombre des concurrents sautant depuis des plateformes de trois et cinq mètres lors d’une qualification ce dimanche.
Le vainqueur de la Coupe du monde de rugby de 1987, a déclaré viser un deuxième titre mondial à l’âge de 60 ans. « Est-ce que je veux être champion du monde Manu? Eh bien, c’est pour ça que je suis ici » , a-t-il déclaré à l’AFP. « Je me fais un peu vieux et j’affronte des gamins, mais nous verrons » .
Cinq techniques, chacune portant un nom d’origine maorie, sont autorisées : Te Manu (la bombe V), Te Tepara (l’agrafe), Te Korira (le gorille), Te Poro Repo (le boulet de canon) et Te Kawhena (le cercueil), selon l’ancien rugbyman.