Âgé de 35 ans, Yongki, un éléphant dressé, participait à des patrouilles visant à empêcher les éléphants sauvages de saccager les villages et à lutter contre les braconniers qui menacent les animaux des forêts tropicales indonésiennes.
La dépouille de l’animal a été retrouvée près du camp où il vivait, dans l’ouest de l’île de Sumatra, a indiqué un responsable du parc, Timbul Batubara.
Ses défenses longues d’un mètre avaient été tranchées et ses pattes portaient les traces des chaînes utilisées par ses dresseurs pour s’assurer qu’il ne quitte pas le camp.
Le nombre d’éléphants de Sumatra à l’état sauvage est estimé à moins de 3 000. Ils sont souvent la cible de braconniers en raison de leurs défenses, vendues à prix d’or pour être utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise.
L’Union internationale pour la conservation de la nature, une ONG, classe l’éléphant de Sumatra parmi les espèces menacées de disparition.
Le cadavre de l’éléphant, retrouvé vendredi, n’arborait aucune trace de blessure par balle, mais sa langue était bleue, suggérant que l’animal aurait pu être empoisonné.
La nouvelle de la mort de Yongki a suscité des réactions indignés sur les réseaux sociaux, où circulaient des photos de son cadavre et des commentaires accompagnés du mot-dièse « RIPYongki » (Repose en paix Yongki).
Quand je vois ça, je me dis que c’est la race humaine qui devrait être en voie de disparition… 😔 #RIPYongki pic.twitter.com/gofxnMeU46
— Cindy Berube (@cindy_berube) 22 Septembre 2015
Jusqu’où ira la bêtise humaine… #RIPYongki
— Marie (@MarieDemoulin) 21 Septembre 2015
I am ashamed to be Human. #RIPYongki pic.twitter.com/tCJxvlfzMb
— Nathalie (@Nathalie_Pe) 21 Septembre 2015