À la MFR de Taha’a, 80 % de l’apprentissage est consacré à l’agriculture. Horticulture, semis de légumes, préparation du compost ou encore apiculture sont quelques-unes des activités proposées.
Les élèves apprennent les métiers de la terre. Une opportunité pour ces jeunes, majoritairement en décrochage scolaire. La MFR est donc une école de la deuxième chance pour ces adolescents. C’est aussi un soulagement pour les parents qui aident leurs enfants à trouver une voie qui leur convienne.
Tiania, parent d’un jeune garçon, est fier du parcours de son fils. « Il a eu son DNB, son certificat et aujourd’hui son CAP. Je suis très contente. Il a voulu venir ici. J’étais d’accord. Ici, il y a tout », sourit-elle.
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Une trentaine d’élèves vont tenter de suivre cette année les traces de leurs camarades. Aujourd’hui, c’est aux visiteurs qu’ils proposent des démonstrations.
« Les gestes sont là, l’apprentissage aussi. Ce qui pourrait peut-être freiner ces futurs agriculteurs, ce sont les démarches administratives s’ils veulent vraiment mettre en place leurs projets. C’est aussi pour ça qu’on est là, au niveau de la Chambre de l’agriculture, pour essayer de les orienter au mieux. C’est un accompagnement total », explique Heiarii Roihau, agent de la Chambre de l’agriculture et de pêche lagonaire.
Il y a encore quelques années, Teuiarai faisait partie de l’effectif de l’établissement. Après 3 ans d’enseignements, il a obtenu son CAP d’élevage. Aujourd’hui, il travaille à son compte, et il officie aussi comme maître de stage.
« On m’a choisi pour l’élevage. C’est ce que j’ai appros avec mon grand-père et c’est ce que j’apprends à mes élèves de la MFR de Taha’a », dit-il.
Cette année, l’établissement fête ses 40 ans d’existence sur l’île vanille. 40 années à former des acteurs du secteur agricole du fenua. A la rentrée 2026, les adolescents devraient occuper de nouveaux locaux, situés à Faaaha, avec, en prime, une nouvelle filière : l’aquaculture.