Rentrée scolaire : 150 élèves ne trouvent toujours pas de lycée

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À chaque rentrée scolaire, le problème se répète. Des dizaines d’élèves n’ont pas d’affectation dans un lycée. Pour trouver une solution rapide, la Direction Générale de l’Éducation et des Enseignements (DGEE) les a conviés à une journée d’information et d’orientation à Pirae.

Publié le 24/08/2024 à 8:59 - Mise à jour le 24/08/2024 à 8:59

À chaque rentrée scolaire, le problème se répète. Des dizaines d’élèves n’ont pas d’affectation dans un lycée. Pour trouver une solution rapide, la Direction Générale de l’Éducation et des Enseignements (DGEE) les a conviés à une journée d’information et d’orientation à Pirae.

Les vacances s’achèvent sur un goût amer pour ces élèves et leurs parents. Ils sont toujours en attente d’une proposition d’affectation dans un lycée. Les jeunes les plus concernés sont ceux de la filière professionnelle, comme Vaikimiora Pavau.

« On m’a dit d’insister à chaque fois pour avoir une place. J’ai insisté pendant les vacances, même à la rentrée. Mais je n’ai pas eu ma place. Du coup, on m’a dit de venir ici », témoigne la jeune fille.

Anouchka mère de deux élèves sans affectation, est, elle aussi, désemparée. « Un de mes jumeaux, en filière électricité, a eu son bac avec mention. Il a attendu pendant deux semaines. Et hier, on lui a dit qu’il n’a pas de place. Il est déçu. On nous dit ça au dernier moment. L’autre jumeau a redoublé. Il veut reprendre en terminale, mais on ne le prend pas aussi », souffle-t-elle.

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Âgés de plus de 16 ans, ces jeunes sont souvent en difficulté scolaire ou n’ont pas obtenu de réponse favorable à leurs vœux d’orientation. Ils peuvent également avoir refusé une première affectation ou ne se sont tout simplement pas inscrits à Parcoursup.

« Notre objectif, c’est de ne laisser personne sur le bord du chemin et trouver des solutions adaptées. Il faut aussi bien vérifier le parcours de l’élève. Comment on peut personnaliser son parcours, surtout quand il y a une reprise de scolarité », explique Nathalie Novelli, la cheffe du Département orientation et insertion de la DGEE.

Les chefs d’établissements scolaires, les éducateurs, les psychologues, tous tentent de proposer des solutions adaptées. « On a une dizaine de places vacantes au lycée professionnel. Il y a encore des possibilités d’affectation. On essaye de prendre les élèves par rapport à leurs vœux et de les placer dans les bonnes formations », souligne Philippe Bruneau, Directeur des formations au lycée Taiarapu Nui.

« On essaye de les aider, de leur redonner confiance en eux. C’est le plus important, et de leur donner des conseils pour la suite », indique pour sa part, Séverine Lebarbier psychologue pour l’Éducation nationale. Un accompagnement pour permettre à ces élèves de retrouver rapidement le chemin de l’école et de rebondir.

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