À la COP 27, le Samoa et la Communauté du Pacifique poussent à la transformation énergétique

Publié le

Alors que la COP 27 se déroule à Sharm El-Sheikh en Egypte, une intervention du gouvernement du Samoa et de la Communauté du Pacifique (CPS) a eu pour objectif de présenter le « Cadre pour la sécurité et la résilience énergétiques dans le Pacifique », un nouvel outil au service de ses objectifs.

Publié le 19/11/2022 à 15:25 - Mise à jour le 19/11/2022 à 15:25

Alors que la COP 27 se déroule à Sharm El-Sheikh en Egypte, une intervention du gouvernement du Samoa et de la Communauté du Pacifique (CPS) a eu pour objectif de présenter le « Cadre pour la sécurité et la résilience énergétiques dans le Pacifique », un nouvel outil au service de ses objectifs.

La COP27 joue les prolongations. Les pays rassemblés à Charm el-Cheikh (Egypte) pour le sommet annuel de lutte contre n’étaient toujours pas parvenu à un accord, samedi 20 novembre en fin de soirée. Un accord sur les pertes et dommages a été trouvé, mais la discussion achoppe sur les energies fossiles.

Du côté de la Communauté du Pacifique, l’organisation s’est dotée d’un « Cadre pour la sécurité et la résilience énergétiques dans le Pacifique« , afin de concrétiser l’engagement pris par les États et Territoires insulaires océaniens, de transformer leur secteur énergétique, avec l’objectif de remplacer les combustibles fossiles par des ressources renouvelables et propres.

Les systèmes énergétiques océaniens sont principalement alimentés par des combustibles fossiles, en témoigne l’utilisation du pétrole dans la région océanienne, qui compose 80% des besoins énergétiques commerciaux et à près de 100% des besoins énergétiques des transports, maritime et routier.

– PUBLICITE –

Face à ce constat, et avec l’objectif de garantir la sécurité énergétique pour tous, tout en proposant une énergie accessible et adaptée aux prérogatives du développement durable du dans le Pacifique, les pays insulaires océaniens ont décidé de s’engager plus avant dans le secteur des énergies renouvelables.

(Crédit Photo : AHMAD GHARABLI / AFP)

Pour Toeolesulusulu Cedric Pose Salesa Schuster, ministre des Ressources naturelles et de l’Environnement du Samoa : » Le Cadre pour la sécurité et la résilience énergétiques dans le Pacifique 2021–2030 incarne les efforts que nous déployons collectivement pour veiller à ce que les populations océaniennes ne soient pas laissées dans le noir dans le cas d’une future crise énergétique mondiale. Il s’agit d’une réponse océanienne à l’urgence climatique ».

Andrew Jones, Responsable principal du développement international au sein du Bureau australien de météorologie, complète :« Il n’est pas facile de partager de l’énergie à travers les frontières. La coordination régionale reste importante. Quelque 80 % de l’énergie utilisée à des fins commerciales dans le Pacifique est produite à partir de combustibles fossiles. Ce cadre ouvre la voie à un avenir dans lequel les États et Territoires insulaires océaniens pourront progressivement réduire leur dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles ».

Enfin, Arieta Rakai, Chargée de programme et responsable de l’initiative SIDS Lighthouses pour l’IRENA, ajoute :« L’IRENA forge des partenariats avec des pays océaniens afin de pouvoir appuyer davantage la région dans sa transition énergétique. Notre objectif est en phase avec les orientations de Samoa. Mais plus que tout autre chose, nous veillons à ce que les projets ne se limitent pas aux enjeux énergétiques ou climatiques. Il est question de la vie, de la survie des Océaniens« .

Dernières news