Au moment des explosions, Pauline était dans l’enceinte du Stade de France pour suivre le match France-Allemagne. « Ça a pété très fort. À en faire vibrer les chaises », raconte-t-elle.
« Ensuite, ils ont fermé toutes les grilles, mais n’ont rien dit pour éviter les mouvements de panique. »
Une sortie restait cependant accessible. Entendant des rumeurs de fusillades et d’attentat, Pauline et son mari décident de quitter le stade. « On est parti, plus de RER, des flics partout », décrit-elle. « Dans les rues, des gens paniqués stressés et des gens qui tombaient des nues en apprenant ce qui se passait. »
Pauline et son mari finissent par prendre le métro pour rentrer chez eux, Gare du Nord. « C’est un peu stressant, mais la gare est bouclée, du coup très sécurisée. Et on est dans une résidence bien sécurisée donc maintenant ça va. Mais les gens ont eu peur. Nos familles et nos amis… Ça a été un mouvement de panique », confie-t-elle.
« J’ai pleuré, j’ai eu vraiment peur. Vraiment. (…) Je ne m’en remets pas », nous dit-elle.
Le bruit des explosions :