Crise en Nouvelle-Calédonie : le Forum des îles du Pacifique va envoyer une mission

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Le Forum des îles du Pacifique (FIP) a approuvé mardi l'envoi courant août d'une mission de haut niveau en Nouvelle-Calédonie pour favoriser une "résolution durable" à la crise politique dans l'archipel français.

Publié le 24/07/2024 à 9:25 - Mise à jour le 24/07/2024 à 10:19

Le Forum des îles du Pacifique (FIP) a approuvé mardi l'envoi courant août d'une mission de haut niveau en Nouvelle-Calédonie pour favoriser une "résolution durable" à la crise politique dans l'archipel français.

« Nous souhaitons appuyer la désescalade de la violence et promouvoir la compréhension et le dialogue entre toutes les parties », a déclaré le président en exercice du FIP, le Premier ministre des îles Cook Mark Brown.

« Notre objectif est d’aider toutes les parties à résoudre cette situation aussi pacifiquement et rapidement que possible », a-t-il ajouté dans un communiqué publié au lendemain d’une réunion à Tokyo de responsables des 18 membres de cette organisation, dont la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française.

Le Caillou est en proie à des violences depuis le 13 mai, lorsque la mobilisation des indépendantistes contre une réforme du corps électoral a dégénéré en émeutes, faisant 10 morts et plus de 2,2 milliards d’euros de dégâts, et en crise politique majeure.

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La mission du Forum sera pilotée par son Comité ministériel, dirigé par les Premiers ministres des îles Cook, Fidji et Tonga.

Elle pourrait se rendre sur le Caillou dans le courant du mois d’août, selon M. Brown, et présenter un rapport à la réunion des dirigeants du FIP qui se tiendra du 26 au 30 août aux îles Tonga.

En 2021, le FIP avait dépêché dans l’archipel français une mission d’observation à l’occasion du troisième référendum sur l’autodétermination du territoire, très largement boycotté par les indépendantistes.

Elle avait conclu que l’écrasante victoire du non à l’indépendance constituait une « représentation inexacte de la volonté des électeurs inscrits » qui pouvait être « interprétée comme la représentation d’une division ethnique profondément ancrée en Nouvelle-Calédonie, que le Comité craint d’avoir été exacerbée par le refus de l’État de reporter le référendum ».

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