À l’Anse Vata, au sud de Nouméa, les ethnies commencent à se mélanger. C’est récent. Mais aujourd’hui, ces jeunes Kanak, Blancs, demis ou même Tahitiens dansent ensemble sur le front de mer. Sophie, l’une d’entre eux, qui votera pour la première fois, dira non à l’indépendance. Pour cette étudiante, « le pays n’est pas prêt encore à être indépendant ».
Dans ce groupe, tous les jeunes en âge de voter sont contre l’indépendance. C’est aussi le choix de Marie, leur professeur de hip-hop. « Avoir la souveraineté, ça ne me branche pas trop, confie-t-elle dans un sourire. Parce que dans mon enfance, c’était tout le monde : mon meilleur ami est Wallisien, ma meilleure amie est Thaïlandaise… donc moi je voterai non. »
Au boulodrome de l’Anse Vata, ce jour-là, c’est le oui qui l’emporte. Parce qu’il « faut reconnaître le peuple kanak comme peuple premier, affirme Blanche Nyipie, une étudiante en BTS, et pour que les jeunes Kanak trouvent leur place dans la société ». Mara Nemia aussi, commerciale dans une société d’édition, votera oui, « pour les droits des Kanaks ». Mais « tout en gardant le partenariat avec la France, entre les Kanak et la France », souhaite-t-elle.
Emploi local, terres et identité sont les principaux arguments en faveur de l’indépendance. Et si les anciens penchent plutôt pour le oui, Maxime Uedre, lui, voit les choses autrement.
« Je vais voter pour la France, parce que nos vieux sont morts en 1939-1945 et 1914-1918 pour nous défendre, explique ce chauffeur de camion retraité. Avant on marchait pieds nus, maintenant on a la voiture, on a tout. Donc il faut penser à nos enfants et à nos vieux, pour qu’ils puissent continuer à vivre comme chez nous, chez nous dans la France. Voter oui pour dire qu’on est capable ? Mais capable de quoi ? », demande-t-il.
Et puis il y a aussi ceux qui ne voteront pas. Soit parce qu’ils sont déçus par la politique et ne croient aucun changement possible. Soit parce qu’ils jugent le scrutin perdu d’avance.
Quoi qu’il en soit, tous les sondages donnent le « non » à l’indépendance largement vainqueur. Ce scrutin ne réglera pas tout, et pourrait raviver les tensions ethniques. Trois escadrons sont d’ailleurs venus renforcer la gendarmerie.
Ce référendum est attendu depuis 30 ans par les indépendantistes qui, on le sait déjà, accepteront mal une victoire du « non », car les Kanak sont minoritaires sur leurs terres, et donc dans les urnes…
Dans ce groupe, tous les jeunes en âge de voter sont contre l’indépendance. C’est aussi le choix de Marie, leur professeur de hip-hop. « Avoir la souveraineté, ça ne me branche pas trop, confie-t-elle dans un sourire. Parce que dans mon enfance, c’était tout le monde : mon meilleur ami est Wallisien, ma meilleure amie est Thaïlandaise… donc moi je voterai non. »
Au boulodrome de l’Anse Vata, ce jour-là, c’est le oui qui l’emporte. Parce qu’il « faut reconnaître le peuple kanak comme peuple premier, affirme Blanche Nyipie, une étudiante en BTS, et pour que les jeunes Kanak trouvent leur place dans la société ». Mara Nemia aussi, commerciale dans une société d’édition, votera oui, « pour les droits des Kanaks ». Mais « tout en gardant le partenariat avec la France, entre les Kanak et la France », souhaite-t-elle.
Emploi local, terres et identité sont les principaux arguments en faveur de l’indépendance. Et si les anciens penchent plutôt pour le oui, Maxime Uedre, lui, voit les choses autrement.
« Je vais voter pour la France, parce que nos vieux sont morts en 1939-1945 et 1914-1918 pour nous défendre, explique ce chauffeur de camion retraité. Avant on marchait pieds nus, maintenant on a la voiture, on a tout. Donc il faut penser à nos enfants et à nos vieux, pour qu’ils puissent continuer à vivre comme chez nous, chez nous dans la France. Voter oui pour dire qu’on est capable ? Mais capable de quoi ? », demande-t-il.
Et puis il y a aussi ceux qui ne voteront pas. Soit parce qu’ils sont déçus par la politique et ne croient aucun changement possible. Soit parce qu’ils jugent le scrutin perdu d’avance.
Quoi qu’il en soit, tous les sondages donnent le « non » à l’indépendance largement vainqueur. Ce scrutin ne réglera pas tout, et pourrait raviver les tensions ethniques. Trois escadrons sont d’ailleurs venus renforcer la gendarmerie.
Ce référendum est attendu depuis 30 ans par les indépendantistes qui, on le sait déjà, accepteront mal une victoire du « non », car les Kanak sont minoritaires sur leurs terres, et donc dans les urnes…
Rédaction web avec Brandy Tevero et Mike Leyral