« Nous nous reverrons dimanche pour poursuivre nos travaux », en matière d’ouverture du corps électoral, d’exercice du droit à l’autodétermination et de partage voire transfert de compétences régaliennes, a ajouté le ministre sur Twitter.
Si les trois partenaires – État, indépendantistes et non-indépendantistes – ne discutent toujours pas à la même table, les discussions engagées vendredi au Haut-commissariat de la République à Nouméa ont été jugées fructueuses de part et d’autre.
« Va venir le moment où indépendantistes et non-indépendantistes devront parler ensemble », a déclaré Gérald Darmanin lors d’une visite de l’Université de la Nouvelle-Calédonie.
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« On a décidé de se revoir dimanche pour continuer à discuter et continuer ensuite les échanges pendant les semaines et les mois à venir », a détaillé Victor Tutugoro, membre de la délégation du FLNKS, à la tête de l’Union progressiste mélanésienne.
« Nous avons décidé de nous revoir à la venue du président de la République fin juillet et (lors) d’une autre rencontre à Paris en août. Nous avons beaucoup échangé et nous avons apporté d’autres éléments dans la discussion, à savoir l’identité kanak, le devenir de l’identité kanak et la question de la citoyenneté », a ajouté M. Tutugoro.
Sonia Backès, chef de file des loyalistes (non-indépendantistes) et par ailleurs secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, s’est dite pour sa part « optimiste sur le fait que nous puissions, dimanche (…), rentrer sur un chemin de solutions pour la Nouvelle-Calédonie ».
« L’ouverture du corps électoral est une nécessité absolue. Après, il faut faire des propositions qui soient acceptables par tous les camps parce que la citoyenneté calédonienne ne peut pas rester ad vitam aeternam la citoyenneté la plus fermée du monde », a indiqué Philippe Michel, secrétaire général de Calédonie ensemble (non-indépendantiste).
De son côté, la délégation du FLNKS s’est excusée de ne pas rendre public le contenu des échanges, Victor Tutugoro expliquant « que cela demande encore un certain nombre de discussions et d’arbitrages, tant chez nous qu’auprès de l’État ».