« N’ayons pas une espèce de naïveté qui consiste à dire que (la gestion de l’épidémie par la Chine, NDLR) c’est beaucoup plus fort. On ne sait pas. Et même, il y a manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas », dit le président dans une interview parue jeudi.
Les réserves du chef de l’Etat sur la gestion de la crise par Pékin rejoignent les doutes exprimés par Londres et Washington.
Le Royaume-Uni vient d’avertir jeudi la Chine qu’elle devrait répondre à des « questions difficiles sur l’apparition du virus, et pourquoi il n’a pas été stoppé plus tôt ».
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L’administration Trump a de son côté accusé Pékin d’avoir « dissimulé » la gravité de l’épidémie à son début en Chine, et a gelé mardi la contribution financière américaine au fonctionnement de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), lui reprochant de s’être alignée sur les positions chinoises.
La Russie est à son tour intervenue jeudi soir, pour prendre la défense de Pékin. Le président russe Vladimir Poutine a qualifié jeudi, au cours d’une conversation avec son homologue chinois Xi Jinping, de « contreproductives » les accusations visant Pékin, soupçonné de désinformation sur le nouveau coronavirus, apparu en Chine.