Hexagone : un Polynésien reconnait avoir violé une quinzaine de femmes dont des mineures

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Un paysagiste originaire de Polynésie exerçant à Montpellier a été interpelé dans le courant de la semaine dans l’Hexagone. Cet homme de 34 ans a reconnu avoir drogué une quinzaine de femmes, dont des mineures, avant de les violer et de les filmer. Il a été placé en détention provisoire.

Publié le 21/03/2025 à 9:13 - Mise à jour le 21/03/2025 à 9:36

Un paysagiste originaire de Polynésie exerçant à Montpellier a été interpelé dans le courant de la semaine dans l’Hexagone. Cet homme de 34 ans a reconnu avoir drogué une quinzaine de femmes, dont des mineures, avant de les violer et de les filmer. Il a été placé en détention provisoire.

Selon le site de la chaîne TF1, Mauri R., qui n’avait aucun antécédent judiciaire, a avoué avoir fait une quinzaine de victimes.

Le trentenaire « aurait drogué ses clientes pour abuser d’elles, ainsi que leurs enfants mineurs. Les gendarmes ont retrouvé des traces d’anxiolytique dans leur sang ».

« Le mis en cause reconnaît les faits sur une quinzaine de victimes dont des mineures, indique les avoir filmées et avoir agi sous l’emprise de la cocaïne« , a déclaré Fabrice Belargent, procureur de la République de Montpellier.

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Le 24 janvier, deux femmes s’étaient présentées à la gendarmerie de Saint-Jean-de-Védas, près de Montpellier, et l’une d’elle avait expliqué avoir pris un café avec le paysagiste de ses parents à leur domicile quelques jours plus tôt.

Au cours de la conversation, celui-ci avait demandé du paracétamol, prétextant un mal de tête. Elle s’était absentée pour aller chercher le cachet et a expliqué avoir eu une perte de mémoire à compter de cet instant et s’être réveillée dans son lit, selon les informations transmises par le parquet.

Elle avait été conduite à l’hôpital, où des analyses ont révélé la présence de benzodiazépines dans ses urines alors qu’elle ne prenait pas ce traitement. 

La deuxième femme avait relaté le même type de faits et les enquêteurs, après des recherches, avaient retrouvé une troisième plainte, datant d’octobre 2024.

Il ressortait de cette plainte que la victime avait été retrouvée dans son lit couverte d’un simple drap, alors que le paysagiste était venu faire des travaux quelques temps avant.

L’homme a été mis en examen pour « viols avec administration d’une substance à la victime à son insu pour altérer son discernement » et « administration de substance nuisible avec préméditation ayant porté atteinte à l’intégrité physique« , a détaillé le parquet.

Les gendarmes vont poursuivre l’enquête, et notamment « analyser les vidéos des viols pour » identifier d’éventuelles autres victimes.

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