« Nous parlerons à n’importe qui », a affirmé dimanche Anthony Albanese, interrogé par la chaîne australienne ABC sur la possibilité de discussions avec le milliardaire.
« En ce qui concerne Elon Musk, il a son programme. Il a le droit de le pousser en tant que propriétaire de X (…) Nous engagerons le dialogue », a ajouté le Premier ministre lors de cet entretien.
Le texte obligera les plateformes telles que X, TikTok, Instagram ou encore Facebook à prendre « des mesures raisonnables » pour empêcher les enfants et jeunes adolescents de détenir un compte, dans un délai d’au moins un an, sous peine d’amende.
– PUBLICITE –
Les géants du secteur ont quant à eux condamné le texte, pointant le risque qu’il ne renvoie les jeunes utilisateurs vers des plateformes alternatives dangereuses.
M. Albanese a pour sa part affirmé dimanche que son gouvernement déciderait dans les 12 prochains mois des conditions de vérification de l’âge des utilisateurs mais, a-t-il insisté, précisant qu’une pièce d’identité ne serait pas nécessaire.
« Nous savons que les entreprises de réseaux sociaux ont davantage d’informations sur vous et moi que nos propres amis (…) Nous savons qu’ils sont capables de le faire », a jugé le chef du gouvernement.
En novembre, le milliardaire Elon Musk avait soutenu sur X que le projet de loi visait à « contrôler l’accès à internet de tous les Australiens ».
En cas de non-respect de l’obligation, les plateformes s’exposeront à des amendes pouvant atteindre 50 millions de dollars australiens (30,7 millions d’euros).