« Nous garantissons que Gaza ne sera plus jamais une menace pour Israël », a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Tel Aviv, affirmant que « pour remporter une victoire absolue et atteindre tous nos objectifs, il faudra plus de temps ».
Le Premier ministre a fait état de « tirs nourris » essuyés par les troupes israéliennes dans la bande de Gaza: « c’est une bataille complexe mais nous avons le dessus; nous avons éliminé plus de 8.000 terroristes« , a-t-il affirmé. « Nous touchons de hauts responsables, et nous éliminerons aussi les dirigeants du Hamas. Le Hamas sera vaincu », a martelé M. Netanyahu.
Cette guerre dévastatrice a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien, qui a entraîné la mort d’environ 1.140 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes. Environ 250 personnes ont en outre été enlevées, dont 129 sont toujours retenues en otage à Gaza.
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En réaction, Israël a juré de détruire le mouvement islamiste et pilonne sans relâche la bande de Gaza. Il y mène aussi des opérations terrestres dans lesquelles 170 soldats israéliens ont été tués, d’après l’armée. L’offensive israélienne a tué 21.672 personnes dans la bande de Gaza, en majorité des femmes, adolescents et enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Répondant à une question sur les négociations en cours au Caire, Benjamin Netanyahu a affirmé que « le Hamas avait posé toute une série d’ultimatums que nous avons rejetés« . « Nous voyons un changement (mais) je ne veux pas créer d’attente », a-t-il ajouté.
Une délégation du Hamas est arrivée vendredi dans la capitale égyptienne pour discuter d’un plan égyptien visant à parvenir à un cessez-le-feu. Samedi soir, au moins un millier de personnes se sont rassemblées à Tel Aviv, a constaté un journaliste de l’AFP, pour demander au gouvernement « un plan global » pour le retour de tous les otages, et non pas « un accord partiel » ne concernant qu’une partie d’entre eux, selon les organisateurs.
Scandant « ramenez-les à la maison! », les manifestants ont brandi des pancartes avec les portraits des personnes toujours retenues à Gaza. « La pensée la plus effrayante à Gaza était celle d’être oubliée », a lancé à la foule Moran Stela Yanai, ex-otage libérée après 54 jours de captivité.