La Chine effectue des patrouilles aériennes et maritimes près d’un récif contesté

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Les forces navales et aériennes chinoises ont effectué samedi des patrouilles autour d'un récif contesté en mer de Chine méridionale, après de nombreux accrochages entre Pékin et Manille ces derniers mois dans cette zone maritime, a annoncé Pékin.

Publié le 28/09/2024 à 10:20 - Mise à jour le 28/09/2024 à 10:25

Les forces navales et aériennes chinoises ont effectué samedi des patrouilles autour d'un récif contesté en mer de Chine méridionale, après de nombreux accrochages entre Pékin et Manille ces derniers mois dans cette zone maritime, a annoncé Pékin.

Ces patrouilles ont coïncidé avec des exercices conjoints menés par les États-Unis, l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et les Philippines dans la zone économique exclusive de Manille.

La Chine revendique, au nom de raisons historiques, sa souveraineté sur la quasi-totalité des récifs et îlots inhabités de la mer de Chine méridionale, ignorant une décision de justice internationale selon laquelle ses prétentions ne reposent sur aucune base juridique.

Depuis l’arrivée au pouvoir en 2022 du président philippin Ferdinand Marcos, Manille affirme également plus fermement ses prétentions sur certains récifs disputés.

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La Chine revendique notamment sa souveraineté sur les eaux entourant le récif de Scarborough, que Pékin a repris à Manille en 2012, et où l’armée chinoise a affirmé samedi avoir effectué des patrouilles aériennes et maritimes. Ce récif se trouve à 240 kilomètres à l’ouest de l’île principale des Philippines, Luzon, et à près de 900 kilomètres de l’île de Hainan, terre chinoise la plus proche.

« Certains pays extérieurs à la région sèment le trouble en mer de Chine méridionale, créant une instabilité régionale », a déclaré le Commandement du théâtre sud de l’armée chinoise dans un communiqué, en réaffirmant la « souveraineté incontestable (de Pékin) sur l’île de Huangyan (nom chinois du récif de Scarborough, NDLR) et ses eaux adjacentes ».

Dans leur communiqué, les États-Unis ont expliqué de leur côté que les exercices maritimes menés avec leurs alliés démontraient « un engagement collectif à renforcer la coopération régionale et internationale en faveur d’une région indo-pacifique libre et ouverte ».

Le ministère australien de la Défense a confirmé que le HMAS Sydney et un avion de patrouille maritime P-8A Poseidon de la Royal Australian Air Force participaient à des exercices visant à « faire respecter le droit à la liberté de navigation et de survol ».

Le lieu précis des exercices n’a pas été précisé.

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