Avec des aides diverses, tous les PTOM* français sont concernés par ces programmes : la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon et les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Wallis et Futuna est quant à lui intégré dans un volet régional pour les territoires français du Pacifique. Ces programmes indicatifs pluriannuels (PIP), négociés par toutes les parties, fournissent le cadre formel de la coopération UE-PTOM, en définissant des priorités convenues conjointement, notamment le Pacte vert, le numérique et la croissance durable, ainsi que des objectifs spécifiques aux régions définies.
Pour le Fenua, ce financement doit répondre à un objectif principal : garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement tout en assurant une gestion intégrée des ressources face aux contraintes du changement climatique. Plus précisément, il s’agit entre autres de « contribuer à l’amélioration des services publics de l’eau tout en privilégiant la qualité de la ressource » – par des efforts dans la gouvernance générale locale et la modernisation des systèmes d’assainissement – et de « contribuer à la réforme de la gouvernance de l’eau ». Pour cela le montant indicatif du PIP est de 31,1 millions d’euros, soit plus de 3,7 milliards de Fcfp.