La Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna votent pour des macronistes

Publié le

Vague bleue en Polynésie, mais pas en Nouvelle-Calédonie ni à Wallis-et-Futuna. Le Caillou et Wallis-et-Futuna, qui avaient largement voté pour Emmanuel Macron lors de la présidentielle, ont élu dimanche trois députés macronistes.

Publié le 19/06/2022 à 11:03 - Mise à jour le 19/06/2022 à 12:44

Vague bleue en Polynésie, mais pas en Nouvelle-Calédonie ni à Wallis-et-Futuna. Le Caillou et Wallis-et-Futuna, qui avaient largement voté pour Emmanuel Macron lors de la présidentielle, ont élu dimanche trois députés macronistes.

C’est une première : en Polynésie, non pas un mais trois députés indépendantistes ont été élus. Moetai brotherson rempile pour un second mandat au côté de Steve Chailloux et du jeune Tematai le Gayic, 21 ans seulement.

Mais si l’on parle de « vague bleue » au fenua, cela n’a pas été le cas en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna.

Nouvelle-Calédonie

Philippe Dunoyer et Nicolas Metzdorf, tous deux membres d’une coalition loyaliste récemment créée et rattachée au parti présidentiel, ont remporté leur duel face aux candidats indépendantistes du FLNKS.

– PUBLICITE –

Philippe Dunoyer, 54 ans, est réélu haut la main avec 66,40% des voix dans la première circonscription qui recouvre Nouméa et l’archipel des Loyauté. Il a bénéficié du report des voix LR, qui avait appelé à le soutenir entre les deux tours, et d’un rebond de la participation.

Dans la seconde circonscription, Nicolas Metzdorf, 34 ans, bat nettement l’indépendantiste Gérard Reignier alors que les deux candidats étaient au coude à coude à l’issue du premier tour.

Nicolas Metzdorf, maire de La Foa, disposait d’un réservoir de voix important, compte tenu de la consigne de LR en sa faveur. Il succède à Philippe Gomès qui ne se représentait pas.

Depuis 1986, les indépendantistes n’ont jamais réussi à gagner une élection législative et dénoncent un découpage entré en vigueur cette année-là.

Wallis-et-Futuna

Le duel entre les deux candidats se revendiquant de la majorité présidentielle, sans avoir été officiellement investis, a été extrêmement serré.

Mikaele Seo, en lice avec le soutien de la majorité au pouvoir à l’assemblée territoriale, n’a en effet engrangé que 16 voix de plus que son adversaire Etuato Mulikihaamea, issu de la société civile. Âgé de 51 ans, Mikaele Seo est membre de l’assemblée territoriale depuis 2017. L’élection au palais Bourbon de cet agent d’entretien dans un collège de Wallis pourrait toutefois faire l’objet d’un recours du perdant, compte tenu du très faible écart de voix.

Dernières news

Activer le son Couper le son