« Nous avons entendu des élus de la collectivité évoquer un ‘statut à la polynésienne’. Ce qui est déjà dans le cadre constitutionnel. On pourrait tout à fait imaginer que la collectivité de Corse rejoigne désormais un autre type de compétences très élargies », a-t-il avancé.
Pour rappel, le statut de la Polynésie française est fixé par la loi du 27 février 2004, qui définit une organisation proche d’un parlementarisme d’assemblée. Le président de la Polynésie dirige l’action du gouvernement (7 à 10 ministres) et de l’administration et promulgue les « lois du pays ». L’Assemblée de Polynésie est élue au suffrage universel direct tous les cinq ans.
La Polynésie française est entièrement compétente en matière économique et sociale, d’enseignement scolaire, de santé, d’équipement et d’environnement. L’État s’est recentré sur ses missions régaliennes et ses compétences font l’objet d’une liste limitative: sécurité et ordre public, organisation des secours, justice, politique étrangère et défense. Elle est associée à l’Union européenne avec le statut de pays et territoire d’outre-mer.
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En décembre dernier, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu avait déjà évoqué l’exemple de la Polynésie pour d’éventuelles discussions sur une plus grande autonomie aux Antilles, alors en pleine crise sanitaire et sociale à cause de l’épidémie de Covid-19.