Il s’agit pour l’Australie d’une étape symbolique vers une sortie de la monarchie britannique, en pleins préparatifs à Londres du jubilé de la reine Elizabeth II. Matt Thistlethwaite, député de Sydney, a vu cette attribution lui échoir parmi d’autres.
Des dirigeants travaillistes avaient déjà promis dans le passé un référendum pour défaire la reine d’Angleterre de son titre de chef d’État de l’Australie. Une promesse que M. Albanese, républicain de longue date, s’est gardé de réitérer pendant la campagne M. Albanese.
Cette nomination a été saluée par le Mouvement pour la République australienne qui milite pour un chef d’État australien. « Nous sommes sur la voie ! », a tweeté l’éminent républicain Peter FitzSimons. « Pour la première fois dans l’histoire du Commonwealth, l’Australie a un membre du gouvernement qui se consacre à la suppression de la Couronne et à aider l’Australie à devenir une république », a ajouté cet écrivain.
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Par le passé, M. Albanese avait décrit le passage du pays au régime républicain comme « inévitable ».
En 1999, une faible majorité d’Australiens (55%) s’était opposée au passage à la république, à la suite d’un désaccord sur le mode d’élection du remplaçant de la reine, qui aurait été choisi par le Parlement et non au suffrage universel.