Ce congrès de deux jours est organisé avec le soutien du Baku Initiative Group (BIG), une organisation promue par l’État azerbaïdjanais.
Selon son programme consulté par l’AFP, cette réunion compte des représentants d’une quinzaine de partis et mouvements venus de Corse, de Mélanésie, de Polynésie française, des Caraïbes et des Antilles.
Parmi eux, Keitapu et Vito Maamaatuaiahutapu, du Tavini Huiraatira. Ce dernier s’y était déjà rendu en mai dernier à l’occasion d’une conférence sur la décolonisation de la Polynésie française.
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Parmi les autres participants, se trouvent également François Benedetti et Alain Simoni, du parti indépendantiste corse Nazione.
D’après le média azerbaïdjanais Azertag, sont présents aussi les Néo-Calédoniens Isabella Kaloï, Mickaël Forrest et Maria Isabella Saliga-Lutovika, le Guadeloupéen Jean-Jacob Bicep, et les Martiniquais Arnaud Maurice Ingargiola et Sylviane Curton.
Le congrès, toujours d’après ce programme, vise à « vaincre le colonialisme français en créant une plateforme unifiée » pour faciliter les échanges entre leurs membres « dans leur lutte pour l’indépendance ».
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« On nous a donné l’occasion de nous exprimer à travers ce groupe (BIG) qui aide les territoires non autonomes à suivre une démarche visant à les décoloniser », a déclaré Jean-Marc Rodriguez, cadre de Nazione, en charge des relations internationales.
« On ne va pas rentrer dans le conflit qui oppose l’Azerbaïdjan et la France », avait assuré ce militant lors d’une conférence de presse début juillet, se défendant d’une récupération politique et assurant que cette démarche faisait « partie du jeu diplomatique » et que Bakou n’avait qu’un « rôle de facilitateur au niveau de l’ONU ».
Bakou reproche à la France d’être une alliée majeure de l’Arménie, qui a soutenu pendant trois décennies des séparatistes dans la région disputée du Haut-Karabakh, finalement reconquise entièrement par l’armée azerbaïdjanaise en septembre 2023.
Paris, pour sa part, a accusé Bakou de chercher à s’ingérer dans sa politique intérieure, en particulier lors de la crise en Nouvelle-Calédonie, un territoire français d’outre-mer secoué depuis mai par un mouvement de révolte meurtrier.