Le porte-avions Charles de Gaulle pourrait être en mission dans le Pacifique en 2025

Publié le

Selon le site Naval News, la Marine nationale envisage une mission du porte-avions Charles de Gaulle dans le Pacifique en 2025. Dans le "Cadre d'interopérabilité stratégique" signé en décembre 2021 avec les Etats-Unis, l'objectif est de réaliser des opérations de synchronisation aéronavale avec les américains.

Publié le 02/08/2022 à 10:07 - Mise à jour le 02/08/2022 à 10:43

Selon le site Naval News, la Marine nationale envisage une mission du porte-avions Charles de Gaulle dans le Pacifique en 2025. Dans le "Cadre d'interopérabilité stratégique" signé en décembre 2021 avec les Etats-Unis, l'objectif est de réaliser des opérations de synchronisation aéronavale avec les américains.

Menaces multidimensionnelles, terrorisme, guerre en Ukraine, pressions de la Chine dans l’Indopacifique… autant de raisons pour lesquelles les alliés occidentaux souhaitent renforcer le lien avec les États-Unis. C’est notamment le cas avec le Strategic Interoperability Framework (Cadre d’interopérabilité stratégique) que les marines américaine et française ont acté le 17 décembre 2021. Cet accord permet entre autres de renforcer les collaborations sur le plan opérationnel, en facilitant les contacts entre les officiers et autorisant des procédures pour l’échange d’informations et de données classifiées.

Lire aussi : L’armée va renouveler ses patrouilleurs et ses avions de surveillance maritime en Polynésie

Pour rappel, la France dispose d’une présence permanente dans la région avec deux bases, en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie. Le Charles de Gaulle viendrait ainsi renforcer une « posture stratégique de haut niveau ». Ce serait, dans le Pacifique, un exercice de type Polaris« incluant des partenaires régionaux clés tels que l’US Navy, la Royal Australian Navy et la JMSDF (Japan Maritime Self-Defense Force, Force d’autodéfense maritime du Japon, ndlr)».

(Crédit Photo : Loic Weissenborder)

Si l’exercice du Charles de Gaulle est confirmé en 2025, « ce déploiement de la Marine nationale suivrait le déploiement de la mission Jeanne d’Arc dans la région du Pacifique l’année prochaine », écrit Naval News. Cette mission, d’une durée de cinq mois environ, marque chaque année la fin de la formation des élèves-officiers de l’école navale. Dans cette mise en situation, ils se préparent à assumer leurs futures responsabilités opérationnelles. Par exemple, en avril, des entraînements physiques ont eu lieu à La Réunion, où d’autres bâtiments de la Marine ont rejoint le Jeanne d’Arc pour continuer des exercices jusqu’en Afrique australe.

– PUBLICITE –

Par ailleurs, du 11 au 14 avril, le groupement du Jeanne d’Arc a participé à l’exercice Papangue dans l’île. Organisé sous l’égide de la Commission de l’océan Indien (COI) dont la France est membre permanent et mené par les Forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), l’entraînement a consisté à conduire une évacuation de ressortissants (dite RESEVAC) par voie aéromaritime. L’opération a également pris en compte la dimension interalliée avec le rattachement d’unités malgache, seychelloise et mauricienne aux différentes manœuvres à terre avec le sous-groupement tactique français embarqué.

Dernières news

Activer le son Couper le son