Le tatouage traditionnel polynésien à l’honneur en métropole

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Ozoir la Ferrière, située à 25 kilomètres de Paris, accueille pour la deuxième année le Salon du Tatouage et des Arts de Polynésie. Plus de 40 tatoueurs, venus de Tahiti, des îles Marquises, de Hawaï, de Nouvelle Zélande et même d’Allemagne sont présents pour le plaisir des 1000 visiteurs venus ce samedi d’ouverture. Autant voire plus sont attendus dimanche.

Publié le 14/09/2019 à 14:06 - Mise à jour le 14/09/2019 à 16:03

Ozoir la Ferrière, située à 25 kilomètres de Paris, accueille pour la deuxième année le Salon du Tatouage et des Arts de Polynésie. Plus de 40 tatoueurs, venus de Tahiti, des îles Marquises, de Hawaï, de Nouvelle Zélande et même d’Allemagne sont présents pour le plaisir des 1000 visiteurs venus ce samedi d’ouverture. Autant voire plus sont attendus dimanche.

La méthode traditionnelle de tatouage Polynésien est à l’honneur au Salon du Tatouage et des Arts de Polynésie. Pour Stéphane, qui n’en est pas à son premier, la séance est un plaisir douloureux à certains endroits : « La douleur permet de passer au-delà de plein de choses. Il faut mériter le tatouage donc là, ce que j’ai, je veux être fier de le porter… »

Son père est Tahitien et sa mère est Bretonne. Pour Océane, la méthode traditionnelle est comme un retour à ses origines… « C’est carrément top, je suis trop contente. C’est une sensation que j’avais jamais eu dans mes tatouages et c’est traditionnel voilà. (…) J’avais jamais fait comme ça. C’était mon rêve, je suis contente. »

Mais alors pourquoi, à l’heure des machines à tatouer plus rapides, choisir la méthode traditionnelle ? « Ça a été oublié. J’adore l’ancien, travailler avec l’ancien. Avec le moderne je fais aussi. Je fais les deux », nous dit un tatoueur.

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Les tatoueurs Marquisiens sont parfois installés en métropole et pratiquent leur art avec minutie. Le tracé est important. Pour son premier tatouage, Charlène a choisi un « marquisien » qui lui prend toute la colonne vertébrale… « Quand j’étais petite j’ai voyagé vers Tahiti. Du coup j’avais envie de me rappeler ces souvenirs et de le marquer sur ma peau. »

Le salon, c’est aussi la vitrine d’un art ancestral, qui mérite bien un concours… « On a mis en place un nouveau concours qui n’existe à mon avis pas du tout. C’est le « best of liner ». Qu’est-ce que c’est ? C’est le tracé, tout ce qui est tracé régulier, joli, voilà », explique Laurent Tevairai coorganisateur du Salon.

De la danse, des concerts et du haka viennent compléter le tableau Tahitien qui ce week-end a donné encore plus chaud aux parisiens.

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