Le tourisme en Papouasie : entre paysage de rêve et pollution

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Publié le 12/09/2015 à 16:00 - Mise à jour le 12/09/2015 à 16:00

Certains touristes viennent en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour explorer la forêt tropicale, sa faune et sa flore unique au monde, et ses somptueux fonds sous-marins. Découvrir aussi ce peuple aux 800 langues, et à la culture authentique dès qu’on s’éloigne un peu de la capitale. 

Un touriste australien explique  : « Je pense que beaucoup de gens viennent ici pour la dimension historique, ou pour suivre la piste des cookaroo. Mais je pense que c’est devenu une destination touristique de qualité : tout le monde peut constater à quel point c’est beau ici. »

Mais de l’autre côté de la carte postale, il y a aussi de l’insécurité et la pollution, deux des principaux freins au tourisme. Le pays se concentre d’ailleurs sur ses mines d’or et de cuivre, et ne propose même pas de formation touristique. Tous les cadres viennent donc de l’étranger.
Ziya RAYANI, une jeune indo-canadienne, Directrice du Shady Rest Hotel de Port Moresby, est un peu agacée par l’inexpérience de son personnel, mais séduite par le pays. «  Les villages, les cultures qu’il y a ici, les langues… il y a tant à voir, et il y a une telle diversité entre les danses, la peinture des visages et des corps. Tout ça, c’est vraiment quelque chose à voir.« , explique t-elle.

Dans cet hôtel de la capitale, il y a d’ailleurs très peu de touristes : la plupart des clients sont des hommes d’affaires, ou des travailleurs en transit pour les mines.

Pour le moment, seuls 180 000 touristes visitent le pays chaque année. Le même nombre qu’en Polynésie, mais dans un pays de 8 millions d’habitants. Et ça ne devrait pas s’améliorer dans l’immédiat : le ministre du tourisme vient d’être limogé, pour corruption.  

 

Reportage de Brandy Tevero et Mike Leyral

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