Fièvre, convulsions, troubles du comportement, coma en étaient les symptômes, et 44 % des enfants touchés décèdaient. Virus, dénutrition, pesticides, pollution, toutes ces pistes ont été étudiées depuis 1995 et abandonnées les unes après les autres, cette maladie sévissant uniquement de mai à juillet.
– PUBLICITE –
Ces derniers mois, en analysant les urines de 300 malades, les enquêteurs du Centre national indien de lutte contre la maladie et du Bureau indien des centres pour le contrôle et la prévention de la maladie ont relevé la présence d’une toxine chez deux tiers des patients.
Une substance que l’on retrouve dans les graines de litchis. Selon les recherches menées, cette toxine altèrerait gravement la synthèse du glucose, conduisant à une hypoglycémie aigüe et à une inflammation du cerveau.
Ce n’est pas le fruit qui est mis en cause, mais la manière de le consommer qui provoquerait ces réactions chez les enfants. Ils passeraient le plus clair de leur temps à les manger dans les vergers, se privant la plupart du temps d’un repas normal. En étant à jeun, ils s’exposeraient davantage à une encéphalopathie.
D’autres facteurs interviendraient dans l’apparition de la maladie. La génétique, l’état nutritionnel de l’enfant, la quantité de fruits consommés sont envisagés. Le gouvernement indien a recommandé aux parents de la région concernée d’encourager leurs enfants à faire un vrai repas et de manger moins de litchis.