Surnommé « Projet Waterworth », il est présenté comme son projet de câble sous-marin « le plus ambitieux » et doit apporter « une connectivité de pointe aux États-Unis, à l’Inde, au Brésil, à l’Afrique du Sud et à d’autres régions« , a détaillé Meta dans cette note publiée vendredi. Selon Meta, il représente un « investissement pluriannuel de plusieurs milliards de dollars« .
Infrastructures critiques, les câbles sous-marins assurent la quasi-totalité des communications numériques mondiales. Serpentant sous les mers, les quelque 450 tuyaux actuellement installés dans le monde s’étendent sur environ « 1,2 million de kilomètres« , selon un rapport du groupe de réflexion américain Center for Strategic and International Studies (CSIS) publié en août 2024.
Si, selon des chiffres de 2021, quatre sociétés se partageaient la quasi-totalité du marché (l’Américain SubCom, le Français Alcatel Submarine Networks (ASN), le Japonais Nippon Electric Company (NEC) et le Chinois HMN Technologies), les géants du numérique comme Meta développent désormais leurs propres infrastructures face à l’enjeu économique énorme que représentent ces câbles.
– PUBLICITE –
Hautement stratégiques, ces infrastructures sont régulièrement endommagées par des éléments naturels (éboulements sous-marins, tsunamis) mais aussi par les ancres des bateaux. Ils peuvent aussi faire l’objet de sabotages et de tentatives d’espionnage.
Avec le développement rapide de l’intelligence artificielle et des modèles d’IA génératives, particulièrement gourmand en ressources, le trafic numérique mondial devrait continuer de grimper dans les années à venir