Arrivés par un vol spécialement affrété, ces délégués – cadres des préfectures ou magistrats judiciaires et administratifs- seront répartis dans tous les lieux de vote. Ils seront en tout 260, 252 arrivés de Métropole et 8 recrutés localement.
En vertu du protocole sanitaire en vigueur en Nouvelle-Calédonie, tous les arrivants devaient présenter un schéma vaccinal complet et seront confinés pendant 7 jours en hôtel, avant un test de dépistage.
Une mission d’experts des Nations unies est également présente pour encadrer ce référendum, qui posera aux 185 004 électeurs calédoniens la question : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? ».
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Ce dernier scrutin du processus de décolonisation de l’accord de Nouméa (1998) est boudé par les indépendantistes, qui en demandaient le report en raison de l’épidémie de Covid-19, qui « empêche de mener une campagne équitable ». Ils ont déjà averti qu’ils ne reconnaitraient pas son résultat et le contesteraient devant les instances internationales. « Le vote n’étant pas obligatoire, cet élément de contexte n’entachera pas la sincérité du scrutin », a déclaré Francis Lamy, conseiller d’État et président de cette commission de contrôle.
Deux référendums sur l’indépendance ont déjà eu lieu les 4 novembre 2018 et 4 octobre 2020 et ont été remportés par les pro-France avec 56,7% des voix puis 53,3%.