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« La particularité de Wolbachia lorsqu’elle est introduite à l’intérieur du moustique Aedes aegypti (le principal moustique vecteur de la dengue, NDLR), c’est qu’elle bloque la multiplication du virus au sein du moustique. Et si le moustique est peu infecté par le virus, il a plus de mal à transmettre le virus à l’humain lorsqu’il pique » explique Nicolas Pocquet, le responsable à l’unité de Recherche et d’Expertise en entomologie médicale à l’institut Pasteur.
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Si les tests sont concluants, un premier lâcher de ce super moustique devrait se faire en juin. Il ne se fera seulement que quand les populations seront informées de l’opération, et avec leur accord. « Toute la ville sera quadrillée point par point. On a une distance de 150 mètres environ entre chaque lâcher pour pouvoir couvrir un maximum de zone et pour pouvoir ensuite renouveler cette population de moustiques » déclare Magali Dinh, responsable communication du World Mosquito Program en Nouvelle-Calédonie.
Après le lâcher, un suivi se fera sur plusieurs mois pour évaluer l’efficacité du programme. L’institution est confiante. En Australie, l’épidémie est officiellement éradiquée. Les derniers cas de dengue répertoriés ont été transmis à l’extérieur du continent australien.