Il a notamment cité la présence dans cette zone du plus long arc volcanique sous-marin au monde et d’une des fosses océaniques les plus profondes de la planète. Elle est par ailleurs un havre pour des milliers d’espèces, qu’il s’agisse de baleines, de dauphins, de tortues ou d’oiseaux marins.
Cette décision a été saluée par les associations de défense de l’environnement, qui ont relevé que les sanctuaires marins du Pacifique couvraient désormais plus de 3,5 millions de kilomètres carrés. « Nous félicitons le gouvernement pour cette mesure capitale visant à protéger cette zone incroyable des activités de pêche et de l’exploitation minière« , a déclaré le directeur de WWF en Nouvelle-Zélande, Chris Howe. « Cette décision replace la Nouvelle-Zélande à l’avant-garde mondiale du combat pour la préservation des océans. »
En septembre 2014, les Etats-Unis avaient multiplié par six l’étendue du parc du « Pacific Remote Islands Marine National Monument » qui, avec une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés dans le Pacifique, était devenu le plus vaste sanctuaire marin de la planète.
Selon Le Monde, d’autres zones maritimes préservées ont récemment été annoncées par l’Australie dans la mer de Corail et par la Grande-Bretagne autour des îles Pitcairn. L’année dernière, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie a aussi créé une aire marine protégée (AMP) de 1,3 million de kilomètres carrés, deux fois et demi la taille de l’Hegaxone, la plus vaste de France et l’une des plus importantes au monde, qui couvre la totalité de la zone économique exclusive de l’archipel.
En 2012, les îles Cook avaient également annoncé avoir créé une immense réserve marine, la plus vaste du monde à l’époque, de 1,065 million de km2. Et les Kiribati et Tokelau ont aussi créé des sanctuaires marins de cette nature. Le président de la République des Kiribati, Anote Tong, a été plus loin en décidant d’y interdire, depuis janvier, la pêche commerciale, malgré l’impact économique que cette décision fait peser sur le petit archipel corallien qui, avec les Tuvalu ou les Maldives, fait partie des pays menacés de disparition à cause de la montée du niveau des océans dûe au réchauffement climatique.
The Kermadec Ocean Sanctuary extends out to the 200 nautical mile limit covering 620,000 square kilometres. pic.twitter.com/WV9gGGE5Ad
— Wildside New Zealand (@wildsidenz) 28 Septembre 2015