Les premiers croisiéristes ont foulé le sable blanc de la plage de Easo, au nord-ouest de l’île de Lifou, la plus importante des îles Loyauté, peu après 8H00 locales (21H00 GMT jeudi).
« C’est un petit bateau d’une cinquantaine de places, mais les gros paquebots seront de retour d’ici à novembre », s’est félicité Philippe Artigue, directeur marketing de Nouvelle-Calédonie Tourisme, l’organisme en charge de la promotion de la destination Calédonie à l’international.
Les escales de paquebots s’étaient brusquement arrêtées le 13 mai dernier, jour où l’archipel français du Pacifique sud a basculé dans la violence qui a fait en quelques mois 13 morts et plusieurs milliards d’euros de dégâts.
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Le prochain navire est attendu courant novembre et il devrait faire étape à Nouméa, la capitale épicentre des émeutes.
« C’est une étape décisive vers la stabilisation et le retour à la normale et un signe positif pour l’ensemble des acteurs économiques calédoniens qui dépendent du tourisme et des croisières », a estimé Philippe Artigue.
Les croisières sont un acteur majeur du tourisme en Nouvelle-Calédonie, où les géants du secteur P&O et Carnival font escale.
L’archipel de 270 000 habitants a accueilli jusqu’à 500 000 croisiéristes par an avant que la crise sanitaire ne mette un coup d’arrêt à l’activité à partir de fin 2019.
En 2023, le secteur avait repris des couleurs et avait atteint les 348 000 visiteurs pour 118 navires accueillis. Des chiffres qui avaient permis à Nouméa de retrouver sa place de deuxième port de croisière de France, selon la Chambre de commerce et d’industrie.