Taekwondo : Ravet décroche le bronze à 21 ans

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Le Français Cyrian Ravet, champion d'Europe 2021 et 2022 de taekwondo, a décroché mercredi une médaille de bronze aux JO de Paris (-58 kg) sans disputer le match décisif, son adversaire italien ayant déclaré forfait sur blessure.

Publié le 07/08/2024 à 10:36 - Mise à jour le 07/08/2024 à 10:41

Le Français Cyrian Ravet, champion d'Europe 2021 et 2022 de taekwondo, a décroché mercredi une médaille de bronze aux JO de Paris (-58 kg) sans disputer le match décisif, son adversaire italien ayant déclaré forfait sur blessure.

Le combattant de 21 ans, sorti du repêchage, devait affronter Vito Dell Aquila, champion olympique à Tokyo en 2021 et champion du monde en 2022, qui s’est blessé lors de sa défaite en demi-finale.

Après avoir franchi le premier tour mercredi matin contre un Russe sous bannière neutre, Ravet a échoué en quart de finale contre le Coréen Taejoon Park.

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Dominé dans le premier round par un adversaire extrêmement mobile, le Français avait pourtant su trouver la bonne distance dans le second, remporté notamment grâce à un coup de pied à la tête, dans un Grand Palais plein à craquer et couvert de drapeaux bleu-blanc-rouge.

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Mais, dans le troisième round, très disputé, il s’est incliné logiquement.

« Je pense que j’aurais pu aller plus loin, j’ai une petite déception, je pense que j’aurais pu me lâcher plus contre le Coréen, qui a atteint la finale », a déclaré Ravet, interrogé sur le bilan de sa journée.

Très abattu après cette défaite, le Français a admis qu’il avait eu du mal à se remobiliser pour aller disputer -et gagner- son combat de repêchage : « C’était très très dur. Mais mon corps savait qu’il fallait se remobiliser. Je suis rentré, je n’avais même pas les larmes. Au fond, je savais que la compétition continuait. J’ai pris une ou deux heures à me remettre »

Champion précoce

Le repêchage a en tout cas ressemblé à une formalité, le Vénézuélien Yohandri Granado étant largement dominé et battu deux rounds à zéro.

Pratiquant le taekwondo depuis l’âge de 8 ans, Cyrian Ravet y a vite démontré des qualités hors du commun, qui l’ont amené à quitter sa ville de Lyon à 16 ans pour le club d’Asnières -l’un des meilleurs en France- puis à l’Insep, où il s’entraîne désormais.

Précoce, il a été sacré champion d’Europe à 18 ans, en 2021, puis de nouveau l’année suivante.

Pour les Jeux, il ne s’était fixé aucune limite : « J’ai déjà battu toutes les grosses figures de ma catégorie, il faut juste le refaire aux JO et ça ira bien… « , avait-il dit avant la compétition. 

Sa médaille lance idéalement la semaine des Bleus du taekwondo au Grand Palais, d’autant que Ravet n’était pas en théorie la meilleure chance de podium.

La France, toujours sur les podiums, mais jamais sur la plus haute marche aux Jeux olympiques, compte avant tout sur ses deux représentantes féminines, Magda Wiet-Hénin (-67 kg) et Althéa Laurin (+67 kg) pour aller décrocher l’or.

Même si Souleyman Alaphilippe (-68 kg), qui combat jeudi, est également un potentiel médaillable, surtout avec le formidable soutien du public.

« L’objectif pour nous, il est clair, c’est de pouvoir aller chercher l’or olympique, cet or qui nous a souvent tendu les bras, mais qu’on a souvent loupé de peu », a annoncé avant les Jeux le vice-président de la Fédération Karim Guet.

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