Valls dénonce les « ingérences » de l’Azerbaïdjan dans les outre-mer

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Le ministre des Outre-mer Manuel Valls dénonce les "opérations d'ingérence et de déstabilisation" de l'Azerbaïdjan dans les territoires ultramarins, accusant Bakou de s'attaquer à l'"intégrité" de la France "sans le moindre scrupule".

Publié le 25/01/2025 à 9:30 - Mise à jour le 25/01/2025 à 9:30

Le ministre des Outre-mer Manuel Valls dénonce les "opérations d'ingérence et de déstabilisation" de l'Azerbaïdjan dans les territoires ultramarins, accusant Bakou de s'attaquer à l'"intégrité" de la France "sans le moindre scrupule".

« Je veux dénoncer fermement les opérations d’ingérence et de déstabilisation de l’Azerbaïdjan dans nos territoires d’outre-mer. Elles méritent une condamnation unanime de tous », a déclaré Manuel Valls dans un entretien publié samedi soir par le quotidien Ouest-France.

« Ce régime, à visage découvert et sans le moindre scrupule, s’attaque à notre intégrité, et à nos principes fondamentaux. C’est inacceptable », a-t-il ajouté, appelant les élus et les forces politiques à « condamner ces agissements » et à « refuser toute complaisance avec le régime de Bakou ».

Des représentants de mouvements indépendantistes de plusieurs territoires ultramarins et de Corse se sont réunis jeudi et vendredi en Nouvelle-Calédonie pour le congrès constitutif du « Front international de décolonisation ».

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L’événement a été relayé, sur ses réseaux sociaux, par le Baku Initiative Group (BIG), une organisation promue par l’État azerbaïdjanais très impliquée dans le soutien aux mouvements indépendantistes français.

Ce congrès s’est tenu après que des représentants de formations indépendantistes françaises s’étaient accordés en juillet sur la création d’un « front de libération » commun lors d’un congrès organisé en Azerbaïdjan.

Depuis des mois, Paris accuse Bakou d' »ingérence » et de manipulation sur la Nouvelle-Calédonie et plus généralement sur les outre-mer, dans un contexte de tensions entre les deux capitales en raison du soutien de la France à l’Arménie, le rival historique de l’Azerbaïdjan.

Le congrès de Nouméa réunissait des personnalités politiques de la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane, la Nouvelle-Calédonie, la Corse et la Polynésie française. Deux territoires néerlandais étaient représentés, Bonaire et la partie sud de l’île de Saint-Martin (Sint Maarten).

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