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« Si, à ses débuts, le reggae était la voix des communautés marginalisées, il est désormais joué et adopté par une importante partie de la population, tous groupes ethniques et religieux confondus », a ajouté l’Unesco. La décision de l’Unesco « aide à placer la Jamaïque sur une carte. Où que vous alliez, quand vous dites que vous êtes de Jamaïque, on vous dit ‘Bob Marley' », s’est encore réjouie la ministre : « nous allons fêter » la décision, a-t-elle dit.
C’est une « excellente nouvelle » parce que le reggae « n’a jamais eu la reconnaissance qu’il mérite et a toujours été un peu à la marge », a quant à lui déclaré à l’AFP Jerôme Levasseur, directeur du Bagnols Reggae Festival, un festival de reggae qui se tient à Bagnols-sur-Cèze, dans le sud de la France. Pour Levasseur, « la musique doit sa notoriété à la personnalité de Bob Marley et, bien sûr, à sa simplicité » technique. Parmi ses principales figures vivantes se trouvent les Jamaïcains Jimmy Cliff ou Toots Hibbert, ou l’Ivoirien Alpha Blondy.
> Le reggae est indissociable du rastafarisme
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Le reggae est indissociable du rastafarisme, mouvement spirituel qui sacralise l’empereur éthiopien Haïlé Sélassié et promeut l’usage de la ganja, ou marijuana. En 1968 la chanson « Do the Reggay » de Toots and the Maytals a été la première a utiliser le nom de reggae, qui a connu un grand succès mondial grâce à des classiques de Bob Marley (1945-1981) et son groupe the Wailers comme « No Woman, No Cry » et « Stir It Up. »
À la différence de celle du patrimoine mondial, cette liste n’est pas établie selon des critères « d’excellence ou d’exclusivité », selon l’Unesco. Elle ne cherche pas à réunir le patrimoine « le plus beau » mais à représenter la diversité du patrimoine culturel immatériel, à mettre en lumière des savoir-faire portés par des communautés.
Rédaction web avec AFP