Il y a un an exactement, l’OMS avait décrété que le virus Zika, lié à de graves anomalies cérébrales chez les nourrissons, représentait une « urgence de santé publique de portée mondiale ».
Ce statut d’urgence lui avait été retiré le 18 novembre, l’OMS estimant qu‘ »un mécanisme technique solide à long terme était désormais nécessaire pour organiser une réponse globale ».
– PUBLICITE –
« Un an après, où en sommes-nous ? La propagation internationale se poursuit, même si la surveillance s’est améliorée. Quelque 70 pays et territoires dans les Amériques, en Afrique, en Asie et dans le Pacifique occidental ont signalé des cas depuis 2015 », a relevé Mme Chan.
Le virus, qui affecte principalement le Brésil, se transmet par la piqûre du moustique Aedes aegypti, mais aussi par voie sexuelle. Il est à l’origine de problèmes neurologiques chez les adultes mais aussi de malformations congénitales comme la microcéphalie, observée chez les foetus et les bébés nés de mères infectées.