La majeure partie des stagiaires danse pour la première fois au Conservatoire. Deux Japonaises tenteront de décrocher le niveau 4 cette semaine. Mais quelle que soit leur expérience, toutes ont soif d’apprendre.
« À San Francisco, on apprend comme on nous l’a enseigné, on danse de la manière que l’on souhaite en compétition, confie Jerrica Villanueva, une danseuse américaine. Mais ici, à Tahiti, on apprend les bases, les racines du ‘ori tahiti. C’est important de connaître les pas traditionnels, tout comme le côté moderne de la danse. »
À raison de 4 heures de danse par jour, ces vahine multiplient les tamau et autres fa’arapu. Les répétitions alternent rythmes longs et rapides, un juste équilibre entre puissance et grâce.
“Quand on danse au ras du sol, cela demande beaucoup de force dans les jambes, explique Samantha Montes, danseuse venue du Mexique. C’est fatiguant, mais c’est très beau, et nos professeurs le font d’une manière incroyable. »
Le stage, qui se terminera jeudi par un examen de danse, comprend également une initiation aux percussions traditionnelles et au ukulele.