4 Polynésiens dans la plus grande résidence d’artistes au monde

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Taina Calissi, Tafetanui Tamatai, Tahea Drollet et Romain Picardi sont les premiers artistes polynésiens à bénéficier d’une résidence d’artistes à la Cité internationale des arts de Paris. À quelques semaines de la fin de leur cursus de 4 mois, ils font le bilan de leur séjour.

Publié le 31/10/2021 à 16:05 - Mise à jour le 01/11/2021 à 9:49

Taina Calissi, Tafetanui Tamatai, Tahea Drollet et Romain Picardi sont les premiers artistes polynésiens à bénéficier d’une résidence d’artistes à la Cité internationale des arts de Paris. À quelques semaines de la fin de leur cursus de 4 mois, ils font le bilan de leur séjour.

Taina, Tafe, Abuze, et Tahe ont intégré en juillet la plus grande résidence d’artistes au monde : la Cité internationales des arts de Paris. Les quatre Polynésiens, tous artistes professionnels, ont été choisis pour intégrer ce lieu de vie, de travail et de recherche destiné aux artistes venus du monde entier. Ils ont pu échanger, expérimenter mais surtout faire valoir leurs talents : « j’ai pu avoir quelques contacts ici du coup, je vais surement revenir l’année prochaine pour un festival et expérimenter de nouvelles techniques, ou travailler avec d’autres artistes sur des collaborations », témoigne Tahe, artiste plasticien.

Comme preuve de leur talent, le graffeur Abuze s’est vu proposer la réalisation d’une fresque intitulée « Te firi anoihi » sur l’un des murs de la cité : « j’aime bien peindre des requins, des animaux marins, et attirer l’attention sur l’aspect environnemental. Je suis très fier d’avoir pu faire des requins à Paris et d’avoir laisser une emprunte polynésienne dans la capitale », confie le graffeur.

« Te firi anoihi », la fresque peinte par Abuze sur l’un des murs de la cité (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Ces artistes polynésiens ont pu bénéficier d’un accompagnement professionnel et artistique de haut niveau ainsi que d’une bourse pour se consacrer pleinement à leur art. « Habituellement, quand tu es artiste, tu n’es pas payé pour et là, on avait une bourse pour pouvoir expérimenter et s’ouvrir à d’autres horizons », reconnaît Tafe. « Je compte rentrer et aller m’enterrer chez moi aux Marquises pendant quelques temps et ensuite postuler dans d’autres résidences, que ce soit ici ou en Océanie ».

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À la demande du Pays, les artistes donneront à leur retour des master class pour relater leurs expériences et inspirer les prochains candidats polynésiens. Car d’autres pourront bénéficier du même dispositif l’année prochaine. La convention entre le Pays, le Haut-commissariat et la Cité internationale de Paris a été conclue pour 3 ans.

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